Chroniques CD
24
Jui
2001

Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note !

On ne sera jamais un grand fan de concerts semi-acoustiques mais reconnaissons qu’Acoustica,

s’il n’apporte pas grand chose à la discographie de SCORPIONS 1, est quand même bien foutu.

Klaus sait mettre l’ambiance et montre une fois encore que sa voix est une des plus belles du hard, pour ne pas carrément dire du rock, les choristes apportent du relief et un côté soul pas désagréable tandis que les Schenker et Jabs sont les éternels orfèvres d’arabesques chaudes et intimistes, c’est un véritable plaisir que cette pause calme sur une route parsemée la plupart du temps de grosses guitares chargées en hell-ectricité !

Sur cet album enregistré live sur trois soirées au Convento de Beato au Portugal en 2001, les ballades sont bien sûr particulièrement adéquates pour l’acoustique (Loving you sunday morning, You & I, Wind of change et Still loving you sont superbes dans le genre, Holiday, sans faire trop gaffe à ses percus boîtes de conserve, est plutôt chouette aussi) mais les grosses machines heavy ont parfois droit à une retranscription étonnamment réussie, témoin ce The Zoo introductif puissant et beau comme un camion ou encore la grosse surprise, le génial Catch your train qui chope au passage une seconde jeunesse.

Notons aussi la présence de Life is too short, When love kills love, I wanted to cry (But the tears wouldn't come) et Back to you, nouveautés dont on n’est pas maxifan mais bon, il en faut pour tous les goûts, ainsi que de reprises (sympathiques bien qu’on aurait bien vu à la place, Hurricane 2000 c'est bien beau mais bon, plus d'orchestrations de l'époque hard flamboyant des Seventies, tellement plus marquante), en tête l’éternel Love of my life de QUEEN mais aussi Dust in the wind (KANSAS) et, plus surprenant, Drive (THE CARS).

Si on nous avait dit quelques années plus tôt qu’on préfèrerait à ce point un quasi-unplugged à un album studio de SCORPIONS, on aurait bien rigolé. Mais death-y-dément tout arrive petit padawan, tout arrive…

Tiens, le livret se déplie en petit poster, c’est bô, et même que pour une fois on ne se moquera pas de la pochette (ein großes Problem chez SCORPIONS depuis presque toujours), ici plutôt réussie et d’un type que l’on verrait plus pour un disque de rock progressif ou un truc comme ça.

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