Chroniques concerts
21
Jui
2013

Pas de saison pour l'enfer (titre du nom de dieu de recueil de Kent Anderson chez 13ème Note, judicieux pour cette période météorologiquement indéterminée...)

au milieu des caquetages matinaux dans le cigare roulant mais aussi revoyure avec l’ami Mickey FF, le long-time-no-see doit mourir, paye ton café, ta couille d’âne et les conversations de vieux briscards, la vie est belle quand, alors qu’on s’ennuie souvent à en crever sur cette planète de mauviettes, un Mike déboule au milieu du chemin. A bientôt amigo ! 

 

Allez hop, on passe claquer un bécot chez Tara et Pierre, on fonce chez So exécuter une paire de canettes, v’là qu’le David gare le Tour-bus mais merde, shit, guano de fiente, quel malheur, on réussit, sans vraiment comprendre pourckingquoi ils sont passés si tôt, à louper les crusteux de REPTILICUS alors que pour 78,9% la Church vient pour eux. Et sachant que ce gros bâtard de Doc n’’a toujours pas ramené la Dolorean, on se contentera d’’une prochaine date bon gré mal gré. 

 

C’est donc INDUST de Toulon, ou la personnification de l’image de l’ange qui se transforme en démon, qui brutalise nos feuilles d’emblée. La charismatique chanteuse est en effet dotée de cordes vocales en barbelé et mène le thrashing hardcore massif du groupe avec des yeux bleu déments. Les Flying V sont de sortie avec derrière une section rythmique genre panzer pour un moment dévastateur de total evil hardcore metal absolument excellent. Et une reprise de SEPULTURA (Slave new world) inattendue au milieu ne dérange même pas dis donc. Avec une fin old school à bloc, on crie vive INDUST et ensuite on se dit - plus tard, trop tard - que l’on aurait bien récupéré un disque pour chronique et destruction de cervicales ! Next time... 

 

UNFIT ! Où l’art de prendre les gens à contre-pied car c’est le merveilleux Destinée, susurré par ce vieux crooner de Guy Marchand que les marseillais balancent en intro. De là à en faire des sous-doués, ce serait une belle erreur de le croire car UNFIT c’est la no-classe intégrale, l’intégrité faite violence, pas de death-eption avec eux, c’est toujours un vrai carnage entre old et new school, un beugleur imposant et un matraqueur de compétition qui sont les garants du gang hardcore, les cordes qui sévissent dans le même temps ne sont pas en reste d’ailleurs. On commence à connaître les morceaux par cœur mais rien à cirer, si c’est à chaque fois le pied, pourquoi changer un truc dans la recette pas vrai ? [Les curieux trouveront plein d’’articles mentionnant ce groupe sur ce merveilleux site] 

 

HATEBREED joue plus tard, à l’intérieur (aaaargh !!!) devant un public fanatique, le crossover metal moderne + hardcore new school se trouve être à des années-lumière de l’univers fréquenté par la Church. Ceci dit salle comble, bonne ambiance et tout le monde est content semble-t-il. Rien à redire, fait chier... 

 

Le lendemain, sur la route de Paris pour aller voir MAIDEN, nous constaterons que l’A71 est totalement en travaux, entre fauchage, déconstruction et autre. Des milliers de taches multicolores rendent la mort, celle des insectes volants, pointillistement gore, mais ceci, bande de curieux, est une autre histoire... A suivre !!

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