Chroniques concerts
03
Déc
2015

Après un périple le long duquel ne pullulent pas, c’est le moins que l’on puisse dire, les panneaux Arena,

et une décision à l’arrache de foncer voir les SCORPIONS sûrement pour la dernière fois, nous voici à Montpellier, plus précisément à Pérols. 

Mais pour commencer c’est, hallucination du jour, les suédois d’EUROPE qui ouvrent le concert des germains, le tout à une altitude - quand on est dans la fosse - qui permet de bien voir le groupe et son chanteur Joey Tempest, kitsch comme il se doit avec ses ohoohh pour faire chanter le public et son micro qui vole comme celui de Philippe Risoli. Superstitious, The Final Countdown, Carrie, Rock the night entre autres et une paire de morceaux récents dont on ne verra qu’une petite partie pour cause de mondanités et de soif notoire, ça fait plutôt plaisir de voir ça heavy et joyeux. 

Un p’tit blanc ou deux (taille S) et une sirène retentit, vire donc ton rideau pourri c’est parti pour SCORPIONS qui fête cinquante (!) ans de carrière (sans compter les pauses, on avait déjà eu droit à une tournée d’adieu, voir SCORPIONS [Ger] à Montpellier, Arena le 20/11/11). Les videos en fond de scène sont parfois un peu moisies mais l’important c’est la musique. Klaus est plutôt en voix, porte un brassard bleu-blanc-rouge de circonstance et va faire, comme à son habitude, de la salle une vraie chorale. La setlist est plutôt chouette même si pas révolutionnée outre mesure par rapport à la dernière fois.

Le petit dernier (Return to Forever, sorti en février 2015) est bien représenté (Going out with a bang, We built this house, Rock'n'Roll band, Eye of the Storm…) mais c’est évidemment aux classiques que l’on a surtout droit, on note un fabuleux medley de l’ère Roth : Top of the bill, Steamrock fever (« meuh naaan y joueront jamais celui-là »…), Speedy’s coming (pas super speed mais bon) et Catch your train (même remarque que pour le précédent) qui laisse une bonne partie du public, sûrement plus abonnée aux ballades, sur le bord de la route. Ah ben tiens en parlant de ballade, un autre medley ravira les amateurs avec Always Somewhere / Eye of the Storm / Send Me an Angel. On a aussi au programme, en vrac, Make it real (toujours aussi bof), les fabuleux The Zoo, l'instrumental Coast to coast, Dynamite, Blackout, Big city nights et - fuh-fuh-fuuuh - Wind of change. Le rappel Still loving you / Rock you like a hurricane nous poussera gentiment vers la porte.

Visuellement le cinéma de l'impayable James Kottak est toujours à prévoir, ainsi que celui de Klaus avec son tambourin qui sert à rien, sans parler de ses (innombrables) baguettes jetables. On a toujours autant envie de fracasser les photovidéastes du dimanche qui n’ont toujours pas compris l’inutilité de souvenirs en kilooctets. Pour finir, on veut bien galérer pour venir, oui, mais pour repartir non bordel, c'est quoi ces travaux de nuit juste avant la route de Millau là hein ?!

 

Spéciale Ged-y-casse à Anaïs, Boris mais aussi aux arachnophiles acharnés que se sont révélés être Fyfy et Panda !

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