Chroniques vinyles
20
Juil
1999

Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note !

La guitare déchire le silence, la rythmique se met en route, et Biff est là et bien là, tenant son micro comme personne,

le pouvoir et la gloire sont encore dans les mains des britanniques de SAXON qui n’en finissent pas d’enchaîner les disques imparables depuis 1980 1. Power & the glory comporte comme ses prédécesseurs des purs classiques de hard’n’heavy, à commencer par le morceau-titre qui emplit l’auditeur d’une énergie extraterrestre, suffisamment en tout cas pour prendre la journée à bras le corps et faire face à tous les obstacles obligatoires ! Et le nouveau batteur Nigel Glocker y est indéniablement pour quelque chose en tabassant ses fûts avec conviction, un élément qui nous paraîtra toujours indispensable en matière de hard. Les hennissements de guitares de Redline et le mitraillage de Warrior (un morceau qui ne nous sort jamais de la tête depuis la première fois que nous l’écoutâmes sur une vieille compilation nommée de mémoire Les Tops du Hard Rock ou un truc du genre) se voient soudain tempérés par un Nightmare qui termine la face de manière plus mélodique, peut-être pour préparer l’auditeur à une suite dévastatrice ?

Et boum, This town rocks déboule tout double grosse caisse en avant pour rappeler qu’on n’est quand même pas là pour déconner mais bien pour faire souffrir les enceintes et les voisins qui l’ont death-y-dément bien mérité. Watching the sky joue la carte de la mélodie sans pour autant remettre en question les riffs, le morceau typique qui transforme l’auditeur en danseur de claquettes tout en n’épargnant pas les nonosses du cou, on sent toujours dans ce groupe cette chaleur prolo si typique, cette envie de réunir les copains autour d’un pack et de refaire le monde (avant de se rappeler que c’est trop tard). Midas touch est plutôt du tonneau d’un Nightmare, qu’on aime bien au demeurant, d’autant qu’il ne manque pas d’énergie. Et rappeler le titre du monstrueux The Eagle has landed est une très bonne idée avec un morceau presque doomy, en tout cas plaçant l’innocent hardos entre marteau et enclume avec un tempo écrasant, un peu comme le The Zoo de SCORPIONS par exemple, de quoi finir la face en redescendant la pression.

Un de nos albums de chevet contre lequel on ne pourra jamais lutter, sa pochette irrésistible (ah ces couleurs !) enfonce le clou. Une tuerie malgré un enregistrement aux États-Unis qui laissait craindre le pire qu’on est toujours vrai de remettre à plus tard !

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