Chroniques concerts
06
Mai
2014

« Allo HenriJello Biafra à Nîmes ! 

- Ok on y va ! 

- Allo Ged, on a une place pour toi pour aller à Nîmes ! 

- Merci Mike, mais je pars avecHenri ! 

- Bon ben on se retrouve là-bas alors ?! 

- Ok !! »

 

Une bonne clique de potes à fond rock’n’roll, un nouveau lieu à découvrir et Jello Biafra que l’on n’a pas vu depuis sa première partie de MADBALL en 2010 à Saint-Jean de Védas = tous sur le pont, yeeehaaah, cassos rapido à la Paloma qui d’emblée est un lieu totalement biscornu de l’extérieur mais ultra chouettos à l’intérieur avec patio à tabac, bars, échoppe à bectance, y a même un photomaton et des chiottes propres avec des pictogrammes qui ne manquent pas d’humour. La salle en elle-même fait un peu penser au Zinga Zanga de Béziers, son propre et lights costauds, un endroit qui donne envie de revenir souvent, d’autant que l’équipe est sympathique à chaque fois que l’on s’y adresse pour tel ou tel renseignement. Cool donc. 

 

Avec un emploi du temps de ministre contrairement à ce que peuvent penser 98% des imbéciles qui peuplent cette planète, on n’a pas forcément le temps d’aller à la rencontre - virtuelle - des groupes de première partie que l’on se fait par contre un plaisir d’écouter systématiquement sur place. A cause d’un je-ne-sais-quoi qui manque, THE LAST BRIGADE n’emballe pas l’auteur de ces lignes et tellement de potes sont là que quelques minutes plus tard c’est de l’extérieur que l’on discernera un rock parfois punkoïde et clairement influencé par le début des années 90 (éléments punk mélodique ou grunge apparaissant ici et là). Pas plus à dire, on a l’impression que ça ne décolle pas, dommage. 

 

Peut-être que vous ne connaissez pas la signification de la véritable douleur physique. Hé bien figurez-vous que c’est celle d’être blessé et de ne pouvoir aller jouter avec la Mosher Team, on se contente donc de voir "de loin" la prestation de Jello et son école de médecine, on se dit que ce type est totalement givré, qu’à son âge il devrait se calmer et se mettre au tricot, qu’il est improbable que quasiment la moitié d’un concert soit parlée par ce bonhomme qui a un avis (souvent juste) sur tout, mais nom de dieu de nom de dieu, mais quel gig ! Ce groupe ne laisse presque pas une chance au groupe punk rock lambda : ici on sait jouer, on sait parler, on maîtrise la scène à mort et on est COOL !! Alors que ce soient les classiques des DEAD KENNEDYS qui fusent ça et là ou les morceaux purement guantanamesques, on se mange mandale après mandale tout en priant pour que la suivante soit plus forte encore, et en rentrant on pense que les soirées aussi réussies devraient nous empêcher de déprimer pendant au moins un mois, que le prix (pas trop élevé) a permis à plein de gens de découvrir l’évangile selon Saint-Jello et donc de répandre le message... Let’s Shock-u-py les copains !

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