Chroniques concerts
09
Juil
2014

Fatigué par les innombrables commentaires des gens qui ne peuvent concevoir la survie scénique d’un groupe malgré la défection d’un de ses piliers,

on décide quand même d’aller jeter un œil à SLAYER nouvelle formule d’autant qu’il est inconcevable d’aller se taper un de ces gros festivals-usines pour les voir un quart d’heure, roulons donc vers la chouette Paloma pour un concert bien rempli dans un endroit à la bonne taille pour un vrai concert de metal où la communion entre groupe et auditoire est possible, FUCK les grand-messes. Pour toujours. 

 

Première surprise après le passage au milieu de la troupe et le bonjour aux copains mosherz, ce sont - contrairement à Gruissan où un message audio était diffusé le weekend précédent - l’ami Zob et son comparse M. Gerbeck qui se chargent de tenter de faire ouvrir les yeux des présents sur la situation des intermittents, pas facile devant un parterre de barbares chauffés à blanc, même si on entend en bon espion qu’ils ne restent pas indifférents au message. Sous son cuir chevelu, la tendresse a vaincu ? 

 

La deuxième est qu’après avoir laissé courir de folles rumeurs sur d’éventuelles premières parties le groupe n’en a pas voulu, pas plus mal après tout quand on n’a pas envie de se taper l’apéro avant le plat principal. La troisième, malgré encore une fois les trèssss vilains commentaires de beaucoup d’imbéciles notoires, c’est que SLAYER sur scène avec Bostaph à la batteuse et Gary Holt à la gratte, c’est quand même du très costaud même si ce ne sera plus jamais pareil, en particulier l’osmose terrible des jumeaux six-cordistes de l’Enfer, forcément mise à mal, mais Holt avec beaucoup de respect mais aussi d’énergie fait le nécessaire pour apporter le maximum au plus grand groupe de thrash du monde. Tom Araya et son sourire diabolique hypnotisent la foule, personne ne peut échapper à son emprise, et Kerry King se charge du visuel, le tas de muscles ultra-tatoué reste un incroyable guitariste et une attraction de choix. Puis la set-list, hormis deux-trois merdes récentes, laisse la part belle au SLAYER vintage : Dead skin maskSeason in the AbyssHell awaitsDie by the swordChemical WarfareWar EnsembleNecrophiliacCaptor of SinRaining BloodBlack Magic...Aaaaargh !!!!) et à un rendez-vous rapido chez l’ostéo. Franchement, pas grand chose à dire de négatif, c’est un grand concert auquel on a droit, sinon il vous reste les clips sur le tube qui remplacent depuis longtemps votre présence aux concerts. A moins de 30 euros la soupe de phalanges, il ne fallait PAS hésiter.

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