Chroniques concerts
12
Aoû
2008

Résumé d’une soirée qu’on espérait agréable...

Départ du QG et embarquement dans la Detox-mobile pour gagner le site du Château du Mus à proximité de Murviel-Les-Béziers. D’emblée à l’arrivée sur le parking vos serviteurs sont vertement agressés par un gnôme vagissant alors qu’il n’est pas écrit sur nos fronts que nous sommes deux journalistes talentueux et au-dessus de toute critique. Il est question - avec un épouvantable accent du Sud - de notre stationnement, qui a d’évidence mal été effectué. Au vu du capharnaüm ambiant grâce à l’absence de vigiles à l’entrée, votre serviteur trouve déjà matière à railler et à se moquer. Mea culpa. Quand nous rencontrons trois mètres plus loin une des responsables (du moins le pensons-nous) celle-ci de nous assurer que c’est déjà la huitième édition du festival ; ça en dit long ?

 

Premier arrêt : le « check point » (dixit les lutins du staff de sécu, signalés par des polos... sécurité). « Vous avez un appareil photo ? Oui on est de la presse ». Message mystérieux au Talkie Walkie top classe puis passage du premier mirador jusqu’à vingt mètres plus loin et le deuxième « chaikpoïnt » : la caisse. Et là coup de théâtre : nous sommes invités, mais pas sur la liste, c’est louche. Mais on nous donne quand même nos places ! 

 

Bonne surprise après cette visite surprise de la bande de Gaza : une petite dégustation de rosé dans le jardin du château qui revêt après un verre le charme fou des garden parties à l’Élysée, le tout avec un petit combo de jazz en guise d’apéro musical. Le concert des stars d’un soir était prévu à 21h45 mais pas de première partie donc on rentabilise sur la binouze et la brioche hongroise et on fait démarrer trente minutes plus tard. 

 

D’habitude pendant les concerts (où je suis venu pour TRAVAILLER, mine de rien, mon verre à la main...) je ne prends que quatre ou cinq photos pour mon compte-rendu. Dis donc, même pas le temps de rater la deuxième ce soir qu’un micro vigile vient m’alpaguer ! En gros nos amis du NO SMOKING ne veulent pas de flash, donc j’obtempère et range même si j’appartiens au journal que vous ne tenez pas entre vos mains. Chef, oui chef ! Mais v-la-t-y-pas que le guerrier bonsaï revient à la charge, m’annonçant avec emphase qu’il a vérifié, le gestapiste en herbe, je ne suis pas sur la liste, il prend mon appareil, limite panpan cucul. Très gentiment cependant. Après être passé pour un terroriste devant une foule surprise et constatant avec effarement l’enregistrement systématique du concert par tout pignouf à appareil, je renonce à être attentif. 

 

Car enfin, Kusturica sur cette scène flanqué de ce Moulinsart rupin et nunuche fait son spectacle et respecte au iota près le quota syndical. Trois fois que je les vois, trois fois le même concert. Sans parler des allusions douteuses au Kosovo déjà épinglées par la presse et hululées par un public innocent (« On donnera pas le Kosovo »...?). La prochaine fois, c’est sans moi, de toute façon je ne serai toujours pas sur la liste du « chèqpoïnth ». 

 

PS : pour la peine ma photo toute moisie va illustrer l’article, pas d’affiche cette fois-ci !

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