Chroniques concerts
24
Jui
2010

Enchaîner le repas avec LA CHANSON DU DIMANCHE est plus compliqué que prévu en ce jour d’automne, euh pardon, d’été.

Car le duo loufoque fait plutôt sourire (si, si , même moi) en format court sur Internet et le petit écran, mais si, tu sais, celui sur lequel les français se font désosser au foot. Enfin tu me diras, c’est pareil sur la toile. Par contre pendant une heure sur une scène à chanter des inepties digne d’un Patrick Topaloff élevé aux ELMER FOOD BEAT, c’est sans moi, forcément. De quoi replonger dans la défonce y a des jours... Je divague. Je dis vague... 

 

Vague est aussi l’intérêt de la prestation des FATALS PICARDS devant un parterre de fans en transe, les gars auraient pu chanter Edith Piaf et Léo Ferré main dans la main que ça aurait fait sourire la horde (pas) sauvage des jeunes décoiffés de la ville où la bite est roi. Dédicace pendant une heure après le set et tout le toutim, cool pour eux mais les vieux de mon âge ne trouvent pas grand chose à manger dans cette assiette bien trop propre et diplomate. Quelques accents punkisants auront toutefois fait se trémousser mon sourcil droit. 

 

Si le pied total que je prends avec les deux premiers groupes ne m’empêchent guère d’avoir envie d’écraser un pain dans la gueule de, au choix, les mecs qui laissent courir leur clebs dans le verre cassé, les moisissures qui s’accrochent à mes barrières perso (celles du stand GK) ou encore les filles édentées qui en lieu et place de leur platane habituel décident de m’adresser la parole, je ne pourrai pas dire énorme du concert goulamationnant car sur le côté, le son est pérave au possible, et, comme de bien entendu, estampillé 14642 Death-y-b’Hellz. Fuck, le groupe se démène pourtant à son habitude, un bon gros carton et une solide série de tubes bouzoukiment modifiés par l’ami Jean-Luc. Même s’il me faudra du temps pour oublier la période précédente et passer à la nouvelle couleur musicale, l’osmose sur scène fait plaisir à voir, vivement la prochaine pour une chronique plus objective.

 

Spéciale Ged-y-casse à Magda, pilote de vaisseau émérite et œil mécanique professionnel.

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