Chroniques concerts
13
Déc
2012

Après une « conférence de presse » assez destroy dans l’Amérique profonde de l’Odysseum de Montpellier,

de bruyantes pétasses dans le tramway à deux doigts de faire exploser les cerveaux comme dans Mars Attacks !, les portes du wagon qui ne s’ouvrent pas puis le détournement de notre train sur une autre voie, l’arrivée au Rockstore est la bienvenue, ainsi que celle d’une boisson fraîche et évidemment hors de prix, c’est la coutume rue de Verdun. 

 

KIKO monte sur scène pour un tour de chant en français avec au sein de la formation une gratte acoustique et un violon ainsi qu’une section rythmique classique. Pour les néophytes on s’approche parfois pas loin de LOUISE ATTAQUE sans le chant caractéristique. C’est peut-être ce qu’il manque au groupe, le chanteur paraissant un peu léger là au yeux des rockers purs et durs habilement camouflés dans le fatal public. Mais celui-ci est déja brûlant et réserve un très bon accueil au groupe à qui on souhaite bonne route. 

 

La fosse fond véritablement dès l’arrivée des FATALS PICARDS, l’ambiance est simplement explosive : tout le monde connait les paroles et saute partout, même les hard rockers dépressifs en guincheraient presque, piche. Tout est là : l’ironie omniprésente et bienvenue, les gros riffs, le rythme imparable, les clowns ont du mal à dissimuler d’excellents musiciens et des textes à différents niveaux de lecture quand on prend trois minutes pour les décrypter. On note aussi, hilare, le massacre jouissif et systématique de reprises de fossiles francophones tels que TELEPHONEINDOCHINE,WAMPAS ou encore, retenez le souffle, PARTENAIRE PARTICULIER aaaargh...! N’est-ce donc pas là le résumé d’une soirée réussie ?! Hé bien si, tout-à-fait, conformément à ce que laissait supposer le double live Fatals s/scène (Chronique : FATALS PICARDS [Fra] Fatals s/ scène (Adone Label) 2011). 

 

Spéciale Ged-y-casse à Anaïs (merci pour tout), TaraPierre et Luc FF, la surprise du jour.

Les mots-clés :

Quelques chroniques en vrac

petroni gemma adorf western spaghetti
speed hardcore punk d-beat angleterre
halloween michael myers horreur slasher fantastique