Chroniques concerts
19
Mar
2011

KROSKA de Puisserguier jouent pour la première fois à la Secret Place

mais s’en tirent très bien en délivrant à un public d’abord timide une bonne rasade de punk / oi! ska qui dépote. Grâce entre autres à des refrains mémorisables en cinq secondes, ce qui est l’atour des grands, c’est la bonne voie. Attention par contre à ne pas abuser d’une recette qui pourrait tourner à la redite, les chœurs sont en effet très en avant mais ne doivent pas éclipser le travail qui se cache derrière, l’ossature réelle. Le groupe sait tenir une scène, la suite ira tout seul. 

 

BRASSENS NOT DEAD, pour ceux qui ne connaîtraient pas encore, proposent des morceaux de Brassens joués façon punk rock avec souvent des clins d’œil à des classiques rock comme les CLASH ou Joan Jett par exemple. Le groupe ne se prend pas au sérieux et le concert, émaillé par les apparitions de leur fameux Animateur à la kon, est plaisant bien qu’un peu longuet si je puis me permettre. Un peu ça va, l’excellent groupe pour l’apéro par excellence mais il n’en faut pas beaucoup plus bien que les zicos se démènent et aient choisi les morceaux du Georges le plus percutant. Question de goût. 

 

 

Si les vieux s’unissaient ils reformeraient SHAM 69. Ah ben voilà c’est fait dis donc. Autour du guitariste original Dave Parsons et du batteur Ian Whitewood (là depuis 1996) on retrouvera le « nouveau » chanteur Tim V et Al Campbell (ex-UK SUBS) à la basse. Force est de constater que l’absence du légendaire Jimmy Pursey ou l’hypothétique perte de vitesse d’un groupe de survivants n’empêcheront en rien SHAM 69 de claquer à un public fervent un excellent concert, court mais prenant, pendant lequel un grand nombre de vieilleries sont sorties des tiroirs : Hurry up HarryHersham boysHey little rich boy sans oublier l’inévitable If the kids are united que l’assemblée reprend à tue-tête. La phrase du soir ? Quand une andouille beurrée du public semble demander au chanteur s’il parle français, et ce en plein concert, c’est quand même la classe, Tim V lui répond avec un irrésistible accent cockney : « We don’t speak languages, we invade people ». Magnifique.

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