Chroniques concerts
10
Avr
2012
rage heavy speed metal allemagne reportage

Tout est dans le programme.

Tout d’abord une Faro au Rebuffy, un tram peuplé de zombies et d’une emmerdeuse à portable qui passe à deux doigts de le défenestration, puis la navette pour le first (and last...) time et paye ton concert made in Europe, jugez du peu : des teutons avec un guitariste russe, des grecs, des féringiens (ouaip, t’as appris un mot) et des norvégiens. Et du Picon bien de chez nous. Et toc. 

 

A cause d’un retard certain en cette journée death-y-dément blafarde, les grecs de SCAR OF THE SUN, le groupe surprise du jour puisqu’annoncé nulle part, ont déjà presque fini leur set de heavy gothique et mélodique avec des parties speed plutôt sympathiques. De sacrés zicos à redécouvrir avec plus de temps que trois morceaux d’autant que sur disque la sauce prend pas mal du tout. 

 

Pour COMMUNIC, si le heavy mélodique, technique et mélancolique du groupe tient la route depuis le temps, il faut avoir du courage pour supporter la voix de son chanteur désenchanté un poil crispant. Visiblement beaucoup de gens se sont déplacés pour le groupe, grand bien leur fasse, un tour à l’extérieur s’impose pour une papote avec les sommités locales. 

 

Concernant TYR, l’ire n’est pas loin car leur metal de barde se révèle malheureusement un poil longuet, l’assurancetourix-metal remporte pourtant un franc succès mais laisse en rade du drakkar les bûcherons de service, on notera au fil du concert un manque certain de puissance et de charisme. Quand on y réfléchit, étrange et hétéroclite que cette affiche ce soir... 

 

Il semble qu’après ces premières parties pas vraiment folichonnes une partie du public s’est cassée, une véritable hérésie s’il on en croit les Saintes Ecritures métalliques et le bon goût inhérent aux vétérans heavy / speed. RAGE c’est tout d’abord Peavy avant tout un putain de bassiste doublé d’un incroyable chanteur toujours sur la fine lâme entre agression et émotion, une voix unique et toujours terriblement juste dans un registre entre heavy mélodique et thrash méchant. Smolski est un écoeurant virtuose rappelant par certains phrasés le monumental connard néoclassique MalmsteenAndré Hilgers le batteur est en fait une marionnette, le mystère est éventé, le bruit produit derrière les fûts est en fait dû à une mitrailleuse Gatlin modèle révolution mexicaine qui aurait oublié de s’enrayer. Et pour le reste, les deux morceaux hurlés par votre non-serviteur, j’ai nommé les hymnes Black in mind et Soundchaser sont joués diligemment par le trio, le monde peut désormais crâmer maintenant la messe est dite. Killer set !!!! 

 

P. S. : t’as raison de pas te pointer aux concerts et pourtant la ramener sur les réseaux sociaux, donner des leçons sur des choses dont tu ne sais rien à part quelques wikilignes, JE SAIS qui tu es.

 

P. S. #2 : on est grand fan du groupe, pour lire d'autres articles voir RAGE [Ger] Reign of fear 12’’ (Noise) 1986, RAGE [Ger] Black in mind (Gun Recs) 1995 ou RAGE [Ger] Soundchaser (SPV) 2003.

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