Chroniques concerts
15
Avr
2012

Après une discussion philosophicocasse incluant des sujets aussi primordiaux que l’âge des filles et toutes les horreurs qui s’ensuivent,

le mauvais goût vestimentaire proverbial des garçons, les cottes de mailles, les stylos quatre couleurs, le porte-monnaie de Mr JackRadio Nostalgie et autres ploucs, tout ça autour d’une Maredsous au Charlie’s, il est temps de faire face à l’oriflamme des estrangleurs. 

 

Mais c’est tout d’abord Mike Marlin qui est en charge d’endormir, pardon de divertir la foule. Si si, la foule, les gens se sont déplacés. De chouettes réminiscences CLASHJOY DIVISIONCURE,BAD SEEDS et les STONES des Eighties ne peuvent forcément pas décevoir les fans de rock mais ce n’est pas pour ça que l’assemblée évite une certaine torpeur vu le manque d’énergie général. La voix profonde de Marlin, souvent proche de celle de Douglas Pearce, embarque pourtant facilement le public, en particulier lors d’une chanson poignante sur Steve Mc Queen, mais on restera quand même sur une impression mi-figue mi-raisin, étrange première partie que voilà quand on attendait une semi-déflagration. 

 

Une intro à la Orange Mécanique et fais péter le célèbre rock new wave cinematographique entre DOORS et CURE des demi-dieux les STRANGLERS !! Côté public il semblerait que l’on ait vieilli et que visiblement on soit loin d’encore supporter l’alcool, c’est Freaksen live, du genre au bar l’attrait soudain du sanglier pour la framboise dégénère en chute lamentable et en papote yaourt. Pendant ce temps le groupe entame sa partie variétoche moyenne voire ennuyeuse avec en point d’orgue le difficilement ingérable Always the sun dont le manque de rythme s’enchaîne sur la dernière partie du concert, deaf-initivement trop pouêt-pouêt pour les punkheads sauvages... J’aurais voulu être un portier, dont acte. Au cours du rappel la phrase qui tue : "si vous aviez une reine vous n’auriez pas besoin d’une hell’ection présidentielle" : la classe, ainsi d’ailleurs que pour les derniers morceaux assénés avec puissance et sérénité. 

 

La suite de la soirée nous apprendra beaucoup de choses sur la vie et le cosmos en compagnie de philosophes, qu’ils parlent parisien ou pas d’ailleurs, la vie est un chemin plein de surprises quand on décide d’arpenter les petites rues la nuit en compagnie de professionnels de la Nawakulture, spéciale Ged-y-casse à TizianaHenri le pas-du-tout-professeur et aux clowns impromptus qui peuplent la vie des poètes.

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