Chroniques concerts
09
Oct
2012

[Cher Jérôme, démantibulé après avoir voulu te la jouer Easy rider sur une moto Kinder (Easy Kinder, mec !),

je pense à toi en écrivant ce report qui j’espère te rendra le sourire - peut-il en fait disparaître de ton visage ? - et donnera une ration de vitamine G (héhé) à un organisme qui doit recouvrer sa forme habituelle afin que le barman flye et que le requin shark(l)e. Bien à toi poulet, see ya fucking soon !!!] 

 

A l’attention des gens qui se plaignent de voir toujours les mêmes groupes à l’affiche : ceux qui prennent plaisir à voir et revoir des légendes telles que le Front Agnostique se rendent également aux concerts gratuits ou pas chers qui voient figurer sur les affiches des tonnes de groupes qui ne semblent pourtant pas déclencher chez les théoriciens de salons plus d’envie de bouger leur gros cul et le trémousser à ras des baffles. Donc, résumé : vos gueules. Ou bougez, c’est selon. See you donc in the fucking pit ! 

 

TAKE OFFENSE se voit débuter la soirée et propose à un public pas forcément tout à fait dans le truc un hardcore thrashy aux grosses influences de SUICIDAL TENDENCIES et consorts. Le meilleur est dans les morceaux les plus speed qui s’avèrent terriblement efficaces mais qui se font cependant assez rares. Une prestation néanmoins sympathique qui donne envie d’en savoir plus sur le groupe. 

 

Avec les MONGOLOIDS les titres sont moins fluides mais plus puissants, l’esprit hardcore united règne, l’hommage à TAKE OFFENSE et évidemment AGNOSTIC FRONT est de rigueur ; que les premières parties aient le respect du haut de l’affiche, c’est THE attitude qui fait plaisir à constater. Mais le public se fait death-y-dément timide, le chanteur vient donc le chercher dans la fosse ce qui met (momentanément) le feu aux poudres. Encore un chouette set ! 

 

AGNOSTIC FRONT en mode Mister Bean c’est tout de même inédit, un énorme problème de basse (ampli muet…) complique le set d’entrée de jeu… Le bassiste se fait forcément chambrer à bloc par ses petits camarades, il pète donc méchamment les plombs et martèle la pauvre machine de pains que l’on n’aimerait pas se manger dans la poire. Mais Stigma fait le show et le groupe en profite pour envoyer une formidable suite de brûlots courts et intenses de la première époque, ouaip t’avais qu’à être là.. Et la cover du Blitzkrieg Pop, c’est juste top. Excellent gig.

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