Chroniques concerts
18
Déc
2012

Après un bref séjour chez les esclavagistes de Banzaï (zine à choper d’urgence) qui sous la menace te font coller et blister sans merci,

 

fai petar un concert au sein d’une fac fréquentée au siècle dernier en compagnie du père Abel de Head Recs et toute une bande de furieux présents pour le lancement de la revue Grabuge (ex-L’Avis Culturel)… Il sera dur de faire un compte-rendu détaillé des concerts tant on rencontre des gens intéressants, en particulier en possession de whisky buvable, des artistes comme Nils Bertho ou Marco Chinaski etc etc. Et n’oublions pas l’équipe de Banzaï entre autres là pour vendre son mirifique dernier numéro, on n’en dira jamais assez de bien, d’autant qu’il est (enfin) accompagné d’une compil’ qui pète la rondelle (à moins que cela soit le contraire ?). 

 

THE ROBOT ORCHESTRA noisera studieusement, un duo plutôt introverti pour rendre une copie guitare / batterie honnête et des extraits détonnants du petit dernier Now we can walk, à recommander aux fans de rock épuré et néanmoins aventureux. MICROFILM ou le groupe qui multiplie les dates aux destinations incongrues (la Chine deux fois, putain !) et vient atomiser Montpellier au moyen d’une artillerie composée, ça ne s’invente pas, de micros et de films : en effet le rock aérien, mélodique et râpeux du groupe est constamment accompagné de projections video qui prolongent d’autant le délire cinématographique du groupe. La bande originale parfaite (ah ce Flying guillotine est juste génial...) d’une soirée placée sous le signe de la créativité et de la bonne humeur, on remet ça quand vous voulez. 

 

Résultat des courses annoncé : 180 personnes, qui aurait pu dire que tous ces gens rentreraient dans la salle ? Une salle au demeurant totalement excellente, de l’architecture à la situation géographique en passant par l’acoustique, à revoir pour d’autres concerts rapidement. On se souviendra, presque hilare, du retour à pieds en compagnie de montpelliérains chevronnés avec qui il fait bon se perdre (AlicePolo, big fucking up !) puis se retrouver dans un tramway plein d’apaches ; heureusement que la Faro assurera une fin de soirée jouissive.

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