Chroniques concerts
26
Déc
2012

Dong ! Dong ! 

Je suis Philippulus le prophète. Et je vous annonce que des jours de terreur vont venir !... La fin du monde est proche !... Tout le monde va périr !... Et les survivants mourront de faim et de froid !... Et ils auront la peste, la rougeole et le choléra !...

Mourir dans un car après tout pourquoi pas ? Néanmoins, si MatttPolo et Val le prennent mal, adieu la mort d’une âme libérée de tout poids, c’est enchaîné aux remords que je serai précipité dans les flammes ! Un peu de bienséance ne nuit jamais au décès, je mourrai donc après le rdv, question de principe. Et puis c’est de mon premier livre dont on parle bordel. Mourir en terrasse avec bouquin, carnet et stylo, ça a de la gueule mais non, death-y-dément, pas là non plus et à chaque fois, reporter la mort pour finir sur "je ne suis pas mort", ben c’est nul, voilà tout. Adieu donc doux piment de ma journée, tout est aussi naze que d’habitude, sauf que... 

 

MR BRENSON de Béziers n’est pas un trio qui plaisante, non. Les plus gros bras accrochés à une basse du Languedoc, un gratteux qui cisaille les cerveaux et un batteur qui tape comme un sourd, un méchant groupe mortel (ah ben quand même !) car il a tout compris au rythme sans oublier d’asourdir, trois salopiauds d’architectes sonores façon arachnoïde qui donnent juste envie de tout / tous péter dans la pièce devant, parenthèse, un public de semi-comateux. Si l’effet papillon est avéré, un continent s’est effondré sous leurs coups de boutoir. 

 

Et voilà l’heure d’aller quérir la divine Fanny à la gare, pour revenir en courant ou presque s’apercevoir que les excellents LAHIUS ont déjà joué pour le plus grand malheur de votre non-serviteur. Ceci se paiera de façon liquide aux Méchantes Bêtes après avoir été invités au spectacle par Julien, death-y-dément un homme remarquable. Rock’n’fucking roll, bastardinos !! 

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