Chroniques concerts
22
Fév
2013

[Ce sont maintenant les « grands » malades qui pètent les noix des pauvres usagers des transports en commun :

 

leurs infiltrations en tous genres, leurs médicaments, le tout sur un ton de spécialiste qui cache une imbécillité de haut vol. Dieu merci les divins acouphènes devenant proprement violents, nous échappons ô joie à une bonne partie de la "consultation"... Et voilà que la fille infortunée de cette péronnelle souffre de mycose et autre infection urinaire. Quelqu’un nous sauvera-t-il de ce Larousse médical sur pattes, vocabulaire de Poubelle la vie en sus ?! Le chauffeur se décidera-t-il enfin à envoyer le car dans le décor pour nous délivrer d’une vie-fardeau proprement insupportable ? Il est temps que les LAHIUS et autres DATSUNS éliminent deaf-initivement le sens de l’ouïe pour échapper à ce genre de cauchemar ambulant digne d’une émission de feu Delarue (Pablo Escobar ait son âme). En attendant, il fait beau, les oiseaux gèlent sur leur branche et le rock rolle. Yo-ho les compères, un tram’ vers la Place yessss !!!] 

 

Vas-y, ok, maintenant cherche un plan plus destroy : tu prends le fameux tramway, pas le bon, tu surprends une conversation : ces deux mecs, un bordelais et un écossais, vont au même endroit et ne connaissent pas la route jusqu’à la Taf, marchons, marchons encore, le jogger croisé là indique une direction, le chauffeur d’un camion-poubelle nous prend quelques centaines de mètres plus loin, (on est quatre devant !) et nous amène à destination, tu fais mieux franchement ??! 

 

Quoi de mieux ensuitre qu’un blanc cul sek ("dry ass" Scottish motherfucker !!) et une pinte à suivre...?! Place aux concerts avant s’effondre un emploi du temps jusque là nawakesque à souhait !

 

THE BATTLE GUN PAPER : heavy rock super groovy, puissant à bloc, le genre de médoc à prendre en cas de vertèbres coincées, ça dérouille à coup de fuzz et de breaks qui déboitent total... Un rock graisseux de bûcherons, de camionneurs sabbathiens par une bande de putain de zicos que l’on est pressé de revoir sur les planches. Et accessoirement d’écouter sur disque. 

 

LAHIUS : du noise for the deaf, une lave addictive dont il émane de ces trois petits bonhommes une energie tellurique croisée avec le rythme du Diable lui-même : impafuckingrable : un parpaing dans la gueule comme d’habitude ! Vivement la reconnaissance intergalactique pour ce groupe qui lui la mérite. 

 

Le rock tranchant des DATSUNS entre STOOGES et MC5 déclenche un accueil brûlant du public pour une fois exempt de la léthargie qui règne parfois dans les salles, avec une méchante touche psyché et des riffs qui fleurent parfois bon le AC/DC vintage. Un groupe déchaîné et sexy servi par un côté jam qu’avait DEEP PURPLE dans les grandes anneés, le côté pompeux en moins, l’énergie pub-rock en plus. 

 

Trois groupes, trois claques et le petit goût proverbial du "revenez quand vous voulez, mais vite !"

 

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