PRO-PAIN [Usa] + SIX REASONS TO KILL [Ger] + UNDIVIDED [Usa] + DON GATTO [Hun] à Saint-Jean-de-Védas, Secret Place le 22/02/13

Après une bonne claquesse assénée par RADIO MOSCOW (voir RADIO MOSCOW [Usa] + SHAKAAL [Fra] + JONI [Fra] à Saint-Jean-de-Védas, Secret Place le 20/02/13) deux jours avant,

départ vers Narbonne puis retour à Montpellier pour une météo printanière au soleil proprement fatiguant niveau zeuils. Un peu de hardcore-metal ramènera, sûrement, enfin, un peu de violence dans cette région apathique. Il fait tellement froid en fin d’après-midi que le tryptique de statues sur la Comédie sont désormais appelées les Trois Glâces. 

La vie est systématiquement injuste, et même si DON GATTO joue lors de l’arrivée de votre non-serviteur, la longue attente pour la navette, les mondanités avec les manants présents ce soir et la terrible soif qui attaque, c’est vers le bar que la soirée débute. On notera que les hongrois ont décidé de réciter avec plus ou moins de justesse les pieux versets du hardcore orthodoxe entre old-school et moderne. Rien de plus en fait. 

Les UNDIVIDED de New York qui prennent la suite performent un hardcore teigneux et parfois très thrashy, méchamment lourd et doté d’un sacré gratteux, l’ensemble savamment old school et entraînant allume le feu dans les tripes, c’est comme ça que ça marche quand l’osmose groupe / public est presque palpable. Dommage que le second ne se lâche pas un peu plus. 

Comme les grands frangins de MADBALL, SIX REASONS TO KILL déroulent une intro épique à la 300 / Conan etc. Pas très original. Pour le reste, la fuite n’est pas loin, le hardcore metal avec (trop de) touches émo et un chant plaintifo-criard : beurk, et re-beurk. Heureusement quelques morceaux bien sentis, intégristes comme il se doit, sauvent parfois les meubles. Sinon globalement ce n’est pas vraiment la joie. Next please. 

Après des plombes d’attente franchement lourde : PRO-PAIN déboule et l’on notera d’office un batteur à la Cavalera pour une rythmique souvent branchée groovy et jumpy, n’empêche que l’ensemble est ravageur, que le groupe est heureux d’être là, même le patibulaire Gary Meskil, que ça pète dans tous les sens, que ça fait du putain de bien même si on a du mal à se remémorer beaucoup de morceaux tant l’écoute d’un nouvel album de PRO-PAIN remonte à loin, pas vrai Fyfy ?!

Encore une soirée que raconteront les gens qui n’y étaient pas vu que l’on n’était pas des milliers à avoir bougé l’arrière-train vers l’Endroit Secret.