Chroniques concerts
26
Juil
2014

La première rencontre avec le dqui est en passe de devenir un sacré lieu de musique dans le 11 ! 

 

La dernière fois qu’on avait pu voir Cédric, c’était à Bédarieux avec PETIT JEAN, il y a à peu près un million d’années. Aujourd’hui en solo (trois albums sont disponibles ici: http://www.cdric.net/), le chanteur rappelle pour faire court Brassens pour de beaux textes qui n’empêchent point l’humour et sa guitare énergique, parfois aussi William Sheller pour le côté chiadé et tragique de certains de ses morceaux avec pianos, sans oublier une touche de Brel pour l’émotion qu’il met dans l’exécution. 

 

Le public n’est pas nombreux mais CDRIC joue avec l’énergie qu’il déploierait devant 2000 personnes : de la guitare, de la harpe (avec laquelle il se révèle impressionnant), du piano, de l’harmonica, le tout avec un super son. Comme pour ajouter un instrument il fait participer le public, l’ambiance est sympathique et au fil du concert on découvre une voix polyforme qui fait penser que CDRIC pourrait tenter d’être imitateur ou voix de cinéma, voir sa reprise des Amants de Saint-Jean façon vinyle avec craquements et rayures, ou Johnny Hallyday qui chante Brassens ainsi qu’une version speed métal de Je ne suis pas bien portant qui dénote d’un sacré rythme et surtout d’une mémoire d’éléphant. Les chansons coquines sont aussi de la partie avec bien entendu des textes engagés, une galerie de personnages défile aussi, on croise Brel à Cessenon (t’as voulu voir Cazouls, et Cruzy, aussi !) , Brigitte Lahaie à Saint-Claude, un soldat en partance pour la guerre, un tas de fumier et une chauve-souris, Boby LapointeAznavourTrénet, du reggae de Roquebrun en occitan sénégalais... 

 

Mais au fait qui était Amélie ? Hein ?! 

 

Une deuxième partie impromptue débute quand Paulo du duo Blanco et Rico (?) le rejoint pour "L’Apéro" et leur splendide épopée dans les années 70 où l’importance cruciale de l’oeuf est rappelée, un délire de chansonnier bien marrant devant un public motivé, on enchaîne sur du Joe Dassin pour le plus grand bonheur manifeste de Doumé, du Renaud (Marche à l’ombre…), Thiéfaine (La vierge au dodge 51)... Et ça ne s’arrête pas, c’est bien simple ces mecs sont tellement infatigables que l’on est obligé de se casser avant la fin, s’il y en a eu une. 

 

Rendez-vous en septembre pour l’ouverture après des travaux qui ne présagent que du bon, spéciale Ged-y-casse à Madame-qui-censure-le-blues et à Doumé et sa chouette équipe à qui l’on souhaite très bonne chance pour le futur du DB, we’ll be back !

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