Chroniques concerts
21
Nov
2016
punk rock france les sheriff concert

Depuis la date de Sète 1, les fans héraultais piaffaient d’impatience

et voilà LES SHERIFF enfin à domicile après des dates un peu partout, ce soir c’est même complet, c’est dire si pour une fois les gens ont du goût ! On a aussi le plaisir de revoir des tronches amies (Souflette, Aurélia, Laurent et les anciens nains, Perrine et Nico, Jacqueline et Ganis, Oriane et Julien, Jean-Luc, Fyfy et ses comparses Gil et Bozo, et tous les autres que le soda bien tassé a fait oublier).

D’abord la première partie, et death-y-dément, y a pas à tortiller, ces SHEEP sont assez FABULOUS dans leur genre : cette subtile alchimie pop punk rock sonne juvénile mais pas djeun’s, les compositions se sont affinées et alourdies à la fois depuis la sortie de Kids are back 2, pour former un répertoire définitivement taillé pour la scène entre les HEARTBREAKERS et le CURE, ou un truc dans le genre. Car ici la mélodie n’empêche pas la rugosité, ni la pop le punk, et on sent arriver pour bientôt des compositions encore plus personnelles pour enfoncer le clou dans les tronches des ceusses qui font rien qu’à aller chercher à l’étranger ce qu’ils peuvent trouver dans le patelin d’à côté.

On a tellement vu les SHERIFF que bon, même si on se fout complètement de se répéter, on ne va pas rabâcher pour le plaisir non plus. Les fans (surtout ceux qui ne sont visiblement pas sortis depuis le siècle dernier et se sont déplacés en masse (laissant du même coup mon pauv’ Manu à la porte, j’espère que tu as pu rentrer ensuite plus tard ?) ont pris ce qu’ils étaient inconsciemment venus prendre : une claquette sur le cul. Comment lutter contre un arsenal de tubes pareils, et un Olivier qui n’a pas son pareil pour galvaniser une foule gignacoise tout acquise à sa cause (ouais ma caille, c’trop beau à dire, relis-le encore). Bien sûr, les pauses entre les morceaux sont plus longues qu’à l’époque de nos seize ans, et les tempos parfois plus lents d’un chouilla mais l’énergie collective transformera tout du long le Sonambule, toujours béni par un bon son et un excellent travail de lumières, en un volcan de joie.

Pour les primaires départageant tous ces vieux groupes soudainement revenus d’entre les morts, on tient là sans problème le taulier.

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2 voir FABULOUS SHEEP [Fra] Kids are back (Autoprod) 2016.

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