Chroniques concerts
28
Juil
2017

Sortie en terre inconnue mais la découverte ne fait jamais peur à Nawakulture.

D’entrée de jeu, KIZ est visiblement composé de (très jeunes) amateurs du plus kitsch des années 80 dans ce qu'elles avaient de plus argenté, voire du M le plus funky, avec un penchant pour le smiley en peluche comme masque. Le groupe fait direct de son mieux pour instaurer la bonne humeur (en évoquant des joyeusetés comme le Maladresse code, la séduction ou l’AVC par exemple) sur une place amorphe - mais qui se remplira au fur et à mesure - au moyen d'instruments biscornus (ukulele-basse, guitare façon balalaïka, planche à laver intergalactique, batteur semi-électronique)

 

Très pro (avec son imposante boutique de merch et son fond de scène perso), et surtout très groovy, KIZ a de quoi séduire sérieusement les amateurs de pop. Dommage que ça parle souvent un peu beaucoup côté chanteur, la chanteuse a quant à elle un joli brin de voix et les textes en français ne manquent pas de finesse (Des habits et moi…). Le jeu de scène est quant à lui étudié et marrant (la « résurrection-vengeance » du bassiste par exemple) et c’est dommage de sentir une baisse de rythme sur l’impro d’un morceau avec des bruits / cris enregistrés dans le public et le suivant à base de sons de phone (peut-on parler d'électro-phone ?). En tout cas il faut aimer, la partie chantée étant bien plus intéressante si on peut en placer une. Pour info, KIZ a commencé par des clips sur Youtube, entre autres de reprises, ce soir c’est Ed Sheeran à qui hommage est rendu.

 

Pour la partie chantée donc, on reste sur une très bonne surprise après de sérieux doutes à la vue des accoutrements pour le moins personnels. Mais l’habit ne fait pas le moine hein, on va quand même pas le répéter une fois de plus si ? Oups, c’est d'jà fait.

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