Chroniques concerts
01
Aoû
2017

Chez Nawakulture, le dimanche c’est core, hard ou grind, c’est core !

Comme vous pourrez le constater sur l'interview filmée sur les lieux du crime, MOSHPIG est tout simplement composé d'une bande de sagouins et comme à l'accoutumée n'est là que pour foutre le bordel au moyen d'un grindcore aussi pacifiste qu'une allumette dans une boîte de mammouths. Comment, à seulement trois personnes (chant, guitare, batteuse) ces gens arrivent-ils à planter une telle zone ? Secret défense. En attendant, à des extraits affreusifères du premier disque dont nous parlerons bientôt, ces détestables messieurs ont ajouté de nouveaux méfaits sonores qui promettent du bon pour la suite. MOSHPIG, même affublé d’un nom et de membres tout à fait insupportables, est un groupe sur qui compter quand on tente d’appréhender le son exact de l’Apocalypse, quelque chose qui aurait ravi toutes les mauviettes restées à la cahute pour cause de dimanche soir.

Passons, pas le temps pour les pignoufs car les australiens de CLOWNS, dont le nom ne faisait pas forcément rêver à la base, s'accapare la scène pour dégainer un set de punk / hardcore beaucoup plus mélodique qu'on ne pouvait le soupçonner, quelque chose situé entre le scandinave des TURBONEGRO / HELLACOPTERS, l'australien typique des HARD-ONS et la pointe hardcore américaine habituelle qui ne manque pas, parfois, de sévèrement brutaliser le cocktail. Une chouette formation avec une bassiste en plus, ze touch qu'on aime, qui a visiblement pris du plaisir à constater l’enthousiasme manifesté par une partie de l’auditoire. Rappelons qu’un concert gratuit de cette teneur en vaut beaucoup de payants, merci donc, encore, à la TAF !

P. S. : si j’avais pu voir l’abruti qui a shooté dans ma pinte neuve pendant que je prenais quelques images, il aurait servi d’éponge pour nettoyer le sol, death-y-dément, TRUST NO ONE !

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