Chroniques concerts
18
Sep
2017

Oui, c’est vrai, on a beaucoup parlé du dB ces temps-ci 1

mais l’équation incluant le frangin Souflette + LUDWIG = départ pour le dB direct où, après les effusions d’usage, nous notons d’emblée un décor splendide tout de fleurs et de peluches vêtu.

Derrière L'EMBUSCADE MASTER PILS se cachent deux membres des BRASSEN’S NOT DEAD qui cette fois nous la jouent folk punk à boîte à rythmes et aux textes engagés ou marrants c’est selon, le tout sur des rythmes très entraînants et avec en bonus des mélodies mémorisables soulignées par de jolis chœurs. Y a pas, on préfère carrément cette formule, surtout ces compositions aux fragrances blues hargneux avec un harmonica gorgé de feeling, au tribute punk à Brassens, sauf le respect que je vous dois. Un semi final s’avèrera fort classique sur Bella ciao avant un morceau noyé dans les pintes de Guiness. Hips, hips, hips, hourra.

 
 

« C’est de la poésie pure, c’est comme une tronçonneuse » : Souflette, deuxième archiviste du Chaos avec vôtre non-serviteur (la fraction poésie c'est lui), plume punk depuis des siècles, prend la suite et avec un accent chantant que chacun lui envie, va déclamer sa poésie comme un sauvage, avec ou sans micro, avec la verve et l’exubérance théâtrale toujours, et si les impatients ne peuvent bien sûr pas s’empêcher de blablater pendant ses envolées, lui n’en a cure, personne ne stoppe une machine à mots comme la sienne, et c’est tant mieux, tellement plus punk que nombre d’ayatollahs du bruit sans cervelle ou du bourrage de crâne sans âme. Tant qu’il y aura des Souflette on aura le droit de rêver, une envie de rien ce sera pour plus tard tant que l’Aurore se lèvera sur une vie qui s’apparente souvent, à dessein, au véritable Pandémonium.

Les vieux de la vieille, Archivistes du Chaos, et not dead yet ! [© Malkolm / RideOrDiy]

Pour faire dans la rime, parlons maintenant capharnaüm, les LUDWIG, pas vus depuis des millions d’années (était-ce seulement il y a vingt ans à Narbonne, quand on prenait les mêmes et qu’on recommençait ?), n’ont rien perdu de leur sens du foutoir et leur légendaire répertoire fait toujours mouche, le public ne s’y est pas trompé en remplissant la salle (et en laissant même certains devant les portes, faute de place) et se lâchant comme à la bonne vieille époque de nos seize ans. Houla, houla, houla la, c’est fou comme ce genre de trucs fait du bien aux zygomatiques, et beaucoup moins aux cervicales usées des guerriers de la route. On est censé revoir le groupe d’ici la fin de l’année, on en reparlera donc forcément !  

Spéciale Ged-y-casse à une salle qui devrait être saluée pour son super son, ses super lumières et sa super ambiance, sans parler du patron des lieux que l’on peut appeler ami de la Nawakulture, grand merci à Mathieu pour un covoiturage salvateur et à toutes les têtes connues croisées à cette célébration du magnifique n’importe quoi, vous savez qui vous êtes, que vous vouliez ou non nous saluer sur notre passage. On vous aime tous. 

Punk as fuck !

 

1 voir Du rififi à Narbonne : sauvons le dB ! et Du riff hi-fi à Narbonne : dansons au dB !.

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