Chroniques concerts
03
Nov
2008

Dix ans sans voir les SUICIDAL,

ça commençait à faire long donc du coup on saute dans la caisse et rush jusqu’au Médiator de Perpignan, super salle toute proprette du centre ville. Le groupe de première partie, inconnu de mes services, est le duo THE INSPECTOR CLUZO, un délire guitare (+ chant) / batterie (+ chœurs) qui nous met sur le cul. J’t’explique gros naze : Keziah Jones s’est foutu au méchant rock garage ? Hendrix flirte avec le rythm’n’blues ? Jamiroquai se met à jouer du GRAND FUNK RAILROAD ? La quintessence du rock américain de la charnière 60/70’s servie chaude avec une sauce funk des familles. Le chanteur à la Jack Black, le batteur guindé hyper-puissant, je veux les voir en tête d’affiche nom de Dieu !! Excellent !

C’est la soirée des surprises qui continue quand les SUICIDAL montent sur scène après plus d’une demi-heure de poireau, les bâtards... Le line-up que je ne connais pas est le suivant : le tripé Mike Muir inamovible au chant, Dean Pleasants (aussi dans INFECTIOUS GROOVE) et Mike Clark (vieux compagnon de route de Muir) aux grattes, le monstrueux bassiste à six cordes Steve Brunner et le batteur (INFECTIOUS aussi) au double quintal Eric Moore. En dehors d’un son hyper fort, c’est ce dernier qui me pousse à la déception et ce dés le début.

En effet même si l’on sent un technicien excellent, on ne peut s’empêcher de se dire que sa place n’est pas derrière le kit de SUICIDAL. Le massacre quasi-systématique des roulements de caisse claire les plus rapides (We are family, War inside my head...) achève de me péter les noix. Et ce n’est pas le fait de jouer à la majorette et faire sans arrêt tourner ses baguettes dans ses mains qui te sauvera mon petit Eric, encore moins ton solo poussif et inutile. Heureusement le devant de scène est combattif et mené par un Muir comme d’habitude halluciné, entre voix haut perchée et borborygmes hystéro-cocaïnés.

Résultat mitigé pour un tarif de 18 euros et quelques... Et ma tirelire bordel ?!

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