Chroniques concerts
04
Jui
2018

Sous le patronage de la bande du KJBi, un peu de punkrusthrash pour démarrer le ouikaind !

Après avoir contemplé l’envoûtante expo de Saint Pierre 1 en faisant abstraction des cuistres échoués ici et là, et éclusé quelques pintes cela va de soi, la précipitation dans les escaliers de notre mouton préféré est de mise car, nous dit-on brusquemet, « ça commence dans trois minutes » alors que Zaza elle-même ne paraît pas encore avoir atterri sur la planète Terre.

C’est pourtant le bucoliquement nommé MORBID SCUM, trio composé entre autres de la dite Zaza et de M’sieur CHAROGNE, qui ouvre la boîte de Pandore avec un court set de crust bourrinas comme il se doit, avec en sus des influences scandinaves - death compris - émaillé bien sûr d’incidents techniques divers - bien que l’été soit déjà presque là - qui nous feront inventer le concept de « morbid scoumoune », appelé à rester gravé dans les mémoires. Ceci étant dit, le groupe se démène pour que les secoueurs de tronche, les gigoteurs de service et autres sauvages bousculeurs prennent leur pied, la mission est accomplie, c’est vraiment, précisément, ce que l’on avait envie d’entendre à ce moment précis, vivement un enregistrement à se mettre sous la dent !    

Puisque toutes les frontières tuent, celles entre les groupes ont la même mission, autant les abattre direct, on trouve alors chez ALL BORDERS KILL des ingrédients du monde entier montpelliérain : du OTAKÉ, du KAMIZOL, du ANTI CLOCKWISE, du DESTROY BUSTER, autant dire l’élit(r)e des représentants officiels du punk - ici fortement dopé au thrash metal - le plus agressif et le plus râpeux, pour un bon moment pour votre non-serviteur qui n’a jamais caché une passion fervente pour tout ce qui tatanne le cul mou du rock lisse. Le set est plus long, les morceaux aussi, ça joue fichtrement bien et Max, ô joie de l’apprendre, est désigné comme le plus lourd quand on a l’idée kamikaze de le voir débouler en slam. Ouf, Nawakulture n’est donc pas la benne de plomb que certaines langues persifleuses aiment à citer ici ou là. L’honneur est sauf et ALL BORDERS KILL un sacré groupe de scène pour qui serait en manque d’aérobic façon coup-de-tête-balayette-manchette, pour citer un grand ami. Punk as fuck !!

Total thrash attack avec l’arrivée sur scène des germains de NUCLEAR WARFARE qui ont, outre des reprises rigolotes de temps en temps, un répertoire bourré de gros riffs, de tempos rapides et de voix rugueuses, on découvre un groupe visiblement surpris de l’accueil traditionnellement taré des montpelliérains malgré la flagrante absence de beaucoup de têtes connues, c’est cool, ça fait de la place pour prendre des photos et, miracle, cette fois on ne finit pas, caméra au poing, incrusté dans le mur derrière les traîtres portes battantes face à la scène. Les mecs de NUCLEAR WARFARE sont bien cool, rappellent beaucoup les débuts destroy de leurs compatriotes de DESTRUCTION  mais ne se privent pas pour autant de citer le versant américain de la vague thrash metal, death-y-dément la soirée ne comprend que des friandises, monsieur l’ambastonneur vous nous avez gâtés, et valait mieux pour vot’ gueule noundidiou. Vivement la prochaine valse, peut-être en compagnie de MANZER au Crès ?!

Spéciale Ged-y-casse à Thierry et à sa mécalibrairie mobile, ainsi qu’aux clients-surprise, merci !

1 voir Saint Pierre à Montpellier, The Black Sheep.

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