Chroniques concerts
09
Juil
2018

Hop, la semaine de dingue continue 1 malgré de sérieux blèmes divers,

décollage donc de Béziers avec le frelon des routes (ou comment faire des riffs speed metal avec un puissant moteur de Deutsche Qualität). A partir du Gard, de gros nuages moutonneux squattent le ciel, la pluie est annoncée, les réserves d'eau s'affichent avec majesté et croquent goulument dans le bleu d’Ouranos, petit clin d'œil à Vienne que nous voyons pour la deuxième fois en peu de temps, et crac voilà Lyon pour la session classique hôtel / balade / et mangeaille à la chouette Cité Internationale visitée il y a peu 2, puis cassos (« ouais, cassos ! ») vers le Transbordeur (avec en tête, merci Sèb, la purée d’ELMER FOOD BEAT !).

Après l’effroi généré par une salle archi-pleine (c’était à prévoir avec des spécialistes de l’annulation / saute d’humeur comme Dave Mustaine & co), nous jetons un œil au groupe d’ouverture, HEART ATTACK, qui commet une sorte  de power thrash jumpy pas du tout du goût du Duce de la Nawakulture et, est-ce une énième séquelle des festivals-usines, demande aux gens de se plier à ces démonstrations de cirque genre circle-pit organisé ou foutage du public à genoux ? En tout cas c'est naze, comme d'hab'. Une pinte en attendant les amères loques devient très vite obligatoire.

D’autant que conformément à la légende, le père David se fait attendre très longtemps et ça tape un peu sur les nerfs, il finit tout de même par arriver comme si de rien n’était. Mais nous subissons une image pathétique avec, celle des gens qui ont dû acheter des tickets über cher pour rencontrer le Maître et squattent la scène pour le premier morceau. Visuellement ça craint, et on ne parle même pas d'amour-propre. Quant à MEGADETH, impossible d’avoir quelque chose à redire, Mustaine a trouvé des escla…euh des musiciens qui défoncent à bloc, outre Ellefson l’indéboulonnable nous retrouvons l’excellent Kiko Loureiro (ex-ANGRA) à la guitare et le mercenaire belge mais presque français (cocofuckingrico !) Dirk Verbeuren (car aussi actif - entre autres !! - chez SCARVE mais aussi chez les norvégiens de CADAVER, et ancien membre d’innombrables formations, cet homme a forcément des journées de quarante-huit heures !). Et ceux-ci s’expriment a priori comme ils le veulent, on a l’impression que tout le monde s’entend bien et les classiques que nous n’énumèrerons pas ont comme qui dirait une seconde jeunesse sous le capot, un régal malgré le fait que la salle blindée comme un œuf ne permette quasiment aucun mouvement. Dommage, des gobelets sur la gueule de tous ces abrutis avec leur téléphone était une option à privilégier.

Allez, retour à l’hôtel, du repos, vite, avant Bercy et vive le golf à la télé qui permet, il faut le savoir, de discuter avec des gens qui, éminemment concentrés sur les commentaires, dorment déjà depuis un moment quand on se décide à tourner la tête en attendant leur réponse. Lâcheurs !

[A suivre ! Ou pas, ça vous regarde]

1 après THE ROLLING STONES à Marseille, Le Festival International du Roman Noir 2018 à Frontignan, Le Jobar'fest #1 à Béziers, Jeff Beck à Vienne, et avant IRON MAIDEN [Uk] à Paris et Les Déferlantes à Argelès-sur-Mer !!

2 voir ALICE COOPER [Usa] + REVENGE [Fra] à Lyon, Amphithéâtre de la Cité Internationale le 01/12/17.

Les mots-clés :

Quelques chroniques en vrac

ruggero deodato viol film bis thriller