Chroniques concerts
11
Aoû
2018

Bon il va péter cet orage ou pas ?!

En attendant, s'il ne le fait pas à l'extérieur (trop poli pour être honnête) ce soir il tonnera à l'intérieur à l'endroit secret pour ne pas changer puisque l'auguste salle reçoit ce soir les  brésiliennes de NERVOSA accompagnées des locaux SEKATOR et ALTERED BEAST qui auront le plus grand plaisir d'aller thrasher sur vos tombes de mauviettes restées sur le canapé de luxe genre moite et chandon. Mais voilà que Thierry dérape élégamment devant le Polygone avec la Error Shark, consent à laisser entrer un étrange copilote et nous voilà partis vers Saint-Jean-de-Védas, pause injecteurs comprise.

Après une petite blague qui nous coûte quelques morceaux mais ça nous apprendra à être bête et discipliné, ALTERED BEAST démontre qu’il prend de l’assurance et son répertoire de l’efficacité, le heavy / thrash des héraultais est définitivement une bonne formule pour entamer une soirée metal sous les meilleurs auspices. Une reprise de l’agaçant Roots de SEPULTURA déboule après le répertoire habituel et on invite vivement le groupe, de visu et maintenant par écrit, de se laisser aller à un truc plus britannique, plus rentre-dedans et plus guerrier, ne faites pas semblant d’avoir oublié bande de sagouins ! Bouaaaargh !!!

SEKATOR semble faire un concours avec TERROR SHARK que l’on voit toujours avec un guitariste différent. Le dépanneur de ce soir, après le départ surprise du six-cordiste du groupe montpelliérain, est issu des rangs de NUCLEAR WHISPER et sait carrément ce qu’il a à faire malgré le temps infime échu pour apprendre les morceaux. Du coup, SEKATOR déchaîne les enfers avec succès et secoue un poil un public qui ne se réveillera vraiment que pour le trio de charme brésilien. On est toujours motivé pour écouter un éventuel disque et vous dire ce que l’on en pense, à suivre donc !

Les brésilienne de NERVOSA sont pourvues, outre de jolis minois, d’une chanteuse au charisme assez exceptionnel qui multiplie les grimaces diaboliques et les cris de démon assoiffé de sang. Ajouté à une vitesse de croisière à peine croyable et un niveau musical qui ne fait pas rire, NERVOSA tabasse comme ce n'est pas permis avec beaucoup de thrash allemand sauce blast beat dans la tambouille. C’est cruel à souhait et le trio viendra rapidement à bout des cervicales maison même si on a déjà vu / entendu ce genre de choses relativement souvent. À noter pour les fragiles de la feuille : le groupe joue très fort, de quoi inspirer un WOMANOWAR des familles et des acouphènes à la mode de chez elles. Thrash’til Death !!!

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