Chroniques concerts
11
Nov
2019

Argh on a toujours beaucoup de mal avec les concerts assis

mais il faut avouer que des gradins, cet assemblage de tapis pour accueillir les artistes donnent de l’intimisme, un côté maxicool à l’ensemble.

Bertille ouvre la soirée, on ne loupe visiblement que son premier morceau et on se rend assez vite compte que le public est globalement séduit par cette chanson mélancolique où s’enchevêtrent violon maîtrisé et machines au beat électro (parfois massifs et sombres, parfois plus oniriques…). Une chanson viscérale, douce mais tendue à la fois et entonnée par une voix fragile en timbre et forte en mots, cathartique peut-être ? Son univers à la croisée de la synth-pop des années 80 et la chanson des 2000 ne laisse en tout cas personne indifférent.

A la tête d’un discographie-fleuve depuis ses débuts sous son nom il y a bientôt quarante berges, Murat le cowboy franc-tireur auvergnat de la chanson française se produit en trio guitare / basse / batterie (avec adjonction ici et là de l'harmonica du chanteur). Son répertoire à part où ont leur place rock, blues et touches country se distingue par une rythmique énergique qui fait fièrement office d’écrin à cette voix profonde au registre étendu. Plutôt avare de communication avec le public - il est après tout là pour jouer, ça change des pipelettes cherchant à gratter du temps - mais pas d'humour pince-sans-rire, le chanteur des grands espaces, sauvages si possible, nous fera passer un bon moment qui passe plutôt vite, les curieux devraient se pencher sur cette carrière vivante et foisonnante se tenant souvent éloignée de la lumière pour mieux resplendir. Dans une aussi chouette salle, c’est simplement la classe.  

Spéciale Ged-y-casse à Anaïs, Angèle et Sylvain, à bientôt sur la route !

Les mots-clés :

Quelques chroniques en vrac

féminisme punk rock musique livre
franco nero poliziesco artus films blu-ray
drawn quartered death metal usa cd
impetigo grind death metal usa vinyle
andré hunebelle comédie théâtre film