Chroniques concerts
28
Nov
2019

Le seul réflexe possible quand les copains d'ARCHIMÈDE 1 passent quelque part, c'est de s'y pointer,

d'autant que cette fois-ci il n'y aura pas que les deux frangins Boisnard au programme mais bien la formation entière et électrique pour un set que l'on espère bien rock'n'roll au possible !

L'onéreux TER mène d'abord la petite fan (mêm' pas sept piges et déjà au vinyle !) numéro uno du groupe et son Papapa vers Maman déjà sur place pour cause de formation. Quelques écoliers mériteraient bien quelques baffes mais le voyage est néanmoins supportable, Saint-Roch, aseptisée au possible, contemple avec jalousie ce duo d'une classe folle. Le duo devenu trio défonce la pizza, avale le soda et soudain, puisque Pierre n'est pas à son poste discopathien, nous allongeons le pas vers la vénérable Antirouille que nous ne fréquentons guère plus qu'exceptionnellement.

La playlist maison précipite votre non-serviteur vers le limbes du sommeil quand, 20h30 sonnées, déboule l’échevelé Gérald (et pas Gérard !) Genty, sorte de Plastic Bertrand à warnings amovibles axé calembour, vocoder et consonances. Son univers doux et déjanté à la Oldelaf embarque sans problème le public à peine ému par un bruitage d'accident artisanal pourtant splendide, on adresse une mention spéciale à l'hilarant Facteur, magnifique rappel plein de vers du genre gourmets. On reparlera de cet homme, on est conquis.

ARCHIMÈDE continue tranquillement son ascension vers la gloire, pour citer quelques titres, Le Marché des amandiers est LE moment d'émotion du concert, magnifique, Julia leur Angie à eux, Élo le récit poignant d'une perte, douceamère suite de ballades mélancoliques après laquelle Au Diable vauvert ramène un peu le rock. Dutronner le dandysme rigolo, Le Bonheur est dans le pré itou, Hendaye est une vraie teuf même à deux, du moins au début, un ange passe quand El condor pasa, mais L'Été revient et sa boogie pop allume un feu bienveillant, Rue de la joie atterrit ensuite comme une plume, tout comme Les Premiers lundis de septembre qui ont forcément fait larmicher Anaïs. En rappel ça fly away avec Gérald et le final arrive comme une apothéose : Le Bonheur serait‎–il donc vraiment à la portée de tous ?!

Merci les gars encore et toujours pour amener la petite famille sur les cimes du plaisir, on reparle ici de l’album dès qu’on met la main dessus !

1 on a beaucoup parlé du groupe, clique donc sur ARCHIMÈDE.

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