Chroniques concerts
01
Mar
2011
speed hardcore punk d-beat angleterre

La meilleure affiche depuis des lustres et une joie égale à celle de revoir GBHPETER & THE TEST TUBE BABIES ou les METEORS dans cette bonne vieille Secret Place.

Il serait tant que les blasés du bulbe et autres absents systématiques se rendent compte du boulot que se tape Tout à Fond pour proposer ensuite ce genre de soirées. Bougez vos culs bande de nazes, je vois que même la presse nationale que l’on croyait depuis longtemps disparue recommence à s’intéresser aux concerts underground... 

ANTICLOCKWISE est un groupe d’aigles de la route. Non seulement le quatuor a sillonné depuis 2001 l’Europe dans tous les coins, a abordé les États-Unis pour les dévaster aussitôt et s’est même rendu en Chine d’où il est revenu ravi (If you can, go to China ! dixit le guitariste Needles). C’est dire s’il mérite sa place sur cette affiche exceptionnelle. Une fois de plus le groupe met tout le monde d’accord avec un punk / street / oï d’obédience seconde vague souvent rapide et brutal mené par le Wattie régional, j’ai nommé le grand Fred. On retiendra d’un set intense qu’il n’est pas bon pour tout le monde de faire une reprise du Paranoid de BLACK SABBATH pendant lequel quelques châtaignes s’échangent avec tendresse. Serait-il possible que mon hallucination auditive soit en fait la réalité et que le concert était enregistré ? Rien que pour le duo avec Rat de DISCHARGE (et ancien THE VARUKERS pour les archéologues au top niveau) ce serait avoir un bon souvenir à se repasser. 

Date unique en France pour DISCHARGE et un public pour une bonne partie surchauffé et qui dés le premier riff se jette dans la bataille. Votre humble non-serviteur d’un âge maintenant quasi-canonique se contentera d’une observation attentive du groupe qu’il rêvait de voir depuis à peine 1990. Ô joie de constater que les tubes Beginning of the end, Blood of the innocent, The end sont toujours sur la setlit, hurlés par un Rat totalement possédé qui n’hésite pas à grimper sur les barrières subrepticement réapparues autour de la scène pour haranguer un public totalement acquis à la cause du rock’n’roll sauvage. Le seul moment flottant pour un morceau de leur album éponyme de 2002 est vite oublié, les hymnes se succèdent jusqu’à ce que Decontrol fassent rompre les rangs brusquement sans même que l’inénarrable Monsieur Biiiip (censure) n’aie besoin de leur gueuler le « barrez-vous » désormais mythique. 

Nom de Dieu mais où étiez-vous ?

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