Expositions / Salons
31
Oct
2014

Une visite à l'Espace d'Art Photographique du Pavillon Populaire de Montpellier

est devenue obligatoire après des expositions précédentes géniales (ApocalypsesPittsburgh 1955-1958 entre autres) on file file donc voir ces Changements d'état au hasard d'un passage sur la capitale.

Et la question mérite d'être posée dès l'entrée : où est la photo, où est la peinture, quelles sont les limites ? Les incessants jeux de forme et de cadres, de formats, de perspectives, de volumes et d'échelles questionnant l’état des choses et leur métamorphose, le principe d'alignement et de recouvrement, la répétition des formes par séries, tout est fait pour chambouler le spectateur, ici on trouvera donc le tout très expérimental et même cryptique pour un esprit sûrement trop simple pour saisir les « concepts » de cette exposition, on décèle toutefois une sorte d’humour (« Chérie, c’est toi qui a versé du lait dans mes grolles ?! »)

Certains œuvres comme « Masque 2 » ou « La cité » (photo de l'affiche avec Dieu subrepticement glissé au sommet, hop) sont très chouettes, ainsi que les manipulations spatiales (1980) plus abordables aux travers desquelles on découvre le quotidien en lambeaux ou en pages ouvertes, pour la partie vidéo trop fréquentée, next time maybe si on trouve le temps. Ah ben non, c'est trop tard, une autre expo arrive, miam. Ce qui est sûr, c'est que l'art de Patrick Tosani ne risque pas de laisser indifférent, on aimera, ou on détestera. 

© GED Ω - 31/10 2014

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