Chroniques CD
15
Avr
1999

Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note !

Inventer un cocktail, c’est souvent la galère, en particulier le dosage.

On fait des essais, on s’écorche la gueule ou on empoisonne son entourage, ce qui est souvent une bonne idée... Mais quand la recette est réussie, le plaisir est là. Les mecs de QUEEN ont dû ressentir cette joie en réalisant un habile assemblage de LED ZEPPELIN et des BEATLES, le tout avec une cerise progressive posée là pour agrémenter le truc. Car nom de dieu, ces mélodies qui font mouche à TOUS les coups, cette énorme guitare (fabriquée maison, t’as qu’à essayer pour voir...) qui symbolise souvent à elle seule le mot HARD, cette section rythmique entre groove et tambour-major rock’n’roll et cette voix tout simplement d’ailleurs, de plus loin, de plus haut... Tout fait de cet album un étonnant premier jet où les influences diverses et variées des musiciens s’entrechoquent, produisent de multicolores étincelles pour le plus grand plaisir d’un cortex avide de notes. Jugez donc le méconnu Great king rat, le zeppelinien Son & daughter ou bien le perché psychéproggy My fairy king ! Ok, j’aurais pu me passer d’un titre nommé Jesus mais en fait même celui-ci surpasse les standards avec son côté comédie musicale irrésistible. Trop heavy d’un côté pour l’époque, trop gentil pour les vilains blousons noirs, ce premier album pourtant de très haute qualité ne va pas marcher. Quelque chose dit pourtant aux possesseurs d’oreilles frénétiquement modifiées que cela ne va pas durer...

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