Chroniques CD
14
Juil
1999

Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note !

punk rock ramones new york

Un des premiers, un des meilleurs groupes à avoir fait parler la poudre punk aux États-Unis

a déjà trois albums (tous chroniqués sur ce site, cherche et tu trouveras) dans la besace quand ce live est enregistré le soir de la Saint-Sylvestre 1977 au Rainbow de Londres. Ouaip, ça fait rêver mon bon, tu as raison. On ose à peine imaginer le foutoir que cet événement a dû représenter pour les équipes de nettoyage, les flics et surtout les parents de tous les marauds que l’on a dû ramasser à la petite cuillère dans les rues ce matin de 1978 où je n’étais pas encore né (de glace) alors qu’ils avaient déclaré devoir passer la soirée chez le cousin Humphrey, à trois rues de là juste à côté de la supérette « Chez Margaret ». Et quand on sait que les RAMONES ne peuvent pas faire un morceau de plus de deux minutes trente sans passer pour un groupe de prog, en quichant bien, piche con, on a réussi à balancer là vingt-huit morceaux pour une durée raisonnable de takacompter. Ouantoutrifor, touta touta, gring gring gring, on connaît tous la chanson et sur ce live encore mieux, en cassette quand tu appuyais pour changer de face personne ne voyait la différence à part peut-être le punk (déjà) relou qui savait (déjà) tout sur une histoire (déjà) morte et enterrée. It’s alive est la quintessence du rock’n’roll à chanter sous la douche et perso rien à péter de Surfin’ birdLet’s dance e tutti quanti, les RAMONES se sont toujours suffis à eux-mêmes, not dead !!! Culte.

 

Autre chronique là : RAMONES [Usa] It's alive (Sire Recs) 1979 

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