Chroniques CD
15
Juil
1999

Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note !

punk rock ramones new york

Si on ne compte pas le live génialissime It’s alive sorti en 1979,

le précédent album s’appelait donc Road to ruin tiens tiens... La pochette hideuse de End of the century avertit pourtant, et la rumeur selon laquelle le groupe s’est adressé à Phil Spector pour la production de ce cinquième album l’annonce : plus dure sera la chute. Les relations entre les musiciens n’ont jamais vraiment été géniales pour des « frères » mais après cet enregistrement les cicatrices seront nombreuses. La confrontation entre punk rock et le « mur du son » du cinglé Spector s’avère particulièrement douloureuse pour le fan des trois premiers albums qui étaient crus et épurés. Les multiples effets sonores de End of the Century gomment quasiment la sauvagerie originelle des RAMONES et même si certains titres avoinent toujours un peu (ce sacré Chinese rock est une tuerie, Let’s goHigh risk insurance et All the way bombardent aussi), on a l’impression qu’au lieu d’être celle du siècle, c’est bien la fin des haricots que l’on voit poindre. Et une corde pendant Baby, I love you, la chose la plus sirupeuse que le groupe ait commise malgré leur amour sincère de la pop bubble gum. Pouarkh ! 

 

[Comme les autres disques de cette vague de rééditions, un fourreau cartonné inutile recouvre le boitier, mais on trouve par contre un max d’infos dans le généreux livret, entre autres un long texte de Harvey Kubernik, à l’époque au Melody Maker ainsi que cinq titres bonus en version démo et un extrait de la B. O. De Rock’n’roll High schoolI want you around]

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