SODOM [Ger] In the Sign of Evil / Obsessed by Cruelty (SPV - 1988)

« Taaaa gueule ! Ouiching metaaaaal » !!

Quel succès, Monsieur l’Ambassadeur vous nous avez gâtés, faut dire que comme d’habitude vous avez mis les petits plats dans les grands...

La fine fleur de l’élite musicale, inspirée à n’en pas douter par les grands intellectuels que sont VENOM et DISCHARGE, endommagée par un coup de pioche mal placé dans une obscure veine de Gelsenkirchen, on ne pouvait escompter un autre résultat que cette galère moisie jusqu’à l’os de SODOM, présentant aux apprentis bûcherons le travail studieux d’infernaux disciples du Grand Bourrin.

La mini-galette introductive In the sign of evil et le premier al-boom Obsessed by cruelty se voient unis ici pour le meilleur et surtout pour le pire, lançant immédiatement dans la tête de jeunes affreux comme les futurs SEPULTURA et MAYHEM pour citer les plus moches l’idée de faire du bruit à leur tour dans une cave moussue de bon aloi.

Cet innommable recueil néanmoins inoxydable présente à la face de l’Inhumanité seize hymnes impies glorifiant la noirceur, la violence, accessoirement aussi les démons de la pire espèce. Ce traumatisme d’une petite heure n’a jamais quitté le trône de l’œuvre la plus incroyablement ébouriffante depuis le tonitruant premier rot de Gronk, premier hardos né en Dertal il y a quelques milliers d’années. 

Burst command til war ou Outbreak of evil par une chorale de vieilles sous acide, c’est quand même le rêve de tout bon citoyen.