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Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note ! |
Se foutant visiblement des opinions et courants divers et variés de l’underground black metal,
TEMPLE OF BAAL continue son évolution, systématiquement sur la pente ascendante (le split précédent était déjà une tuerie : TEMPLE OF BAAL [Fra] / RITUALIZATION [Fra] The Vision Of Fading Mankind Split (Agonia Recs) 2011) et sans faire d’esbrouffe. Le groupe se contente d’être une machine de guerre scénique qui n’a que peu d’équivalents et d’enchaîner - de plus en plus - régulièrement des albums absolument imparables sur une ligne black / death immédiatement reconnaissable, en particulier grâce à une voix pleine de charisme qui ose même ici les passages en chant clair, et surtout des guitares qui n’hésitent jamais à souligner une grande connaissance du passé metal (pour ne pas dire simplement rock) et un délicieux contraste riffs gigantesques / soli mélodieux. Avec une rythmique qui ne faiblit jamais, TEMPLE OF BAAL, s’il se montre parfois épique ou même progressif dans ses arrangements chiadés, n’oublie pas la mission sacrée : inspirer un défouloir physique à l’auditeur en même temps qu'une éternelle réflexion sur la noirceur. Et avec un son pareil, les enceintes seront mises à rude épreuve si on veut bien se décider à agir comme il se doit avec ces Versiz of fucking fayeur : comme disaient un jour une poignée d’anglais,
PLAY IT LOUD !
Certaines images peuvent choquer les âmes sensibles.
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