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Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note ! |
Comme dans nombre de petits villages de la région, tout le monde est cousin dans DEATH ANGEL, sans heureusement encourir les terribles risques de nos charmants bambins locaux.
Et du coup ce qui émane de cette première réalisation (après une paire de démos) c’est l’osmose qui règne sur cette Ultraviolence. Il faut dire que si le groupe veut arriver à tirer son épingle du jeu à une période où un disque de thrash metal éclôt toutes les quarante-cinq secondes, il va falloir se démarquer par des particularités. Déjà des morceaux (très) longs - jusqu’à plus de dix minutes sur le morceau éponyme !! - et une technicité de pointe, à l’époque simplificatrice du thrashcore aux morceaux de deux minutes et pas franchement marqués par la plus studieuse des recherches, il fallait en avoir le courage et plus encore le talent. Ce qui fait de cette galette un classique est la sauvagerie déployée par le groupe et dans un même temps le soin apporté à la mélodie et aux arrangements. L’ultra-balance quoi, pile au milieu. Gare à vos miches METALLICA, SLAYER et les autres, les jeunes loups sont loin d’être des manchots dans la course à l’armement... Il suffit de déguster les costauds Thrashers, The Ultra-violence (une pièce d’anthologie à tiroirs) ou Mistress of painpar exemple ! Un grand album, deaf-initivement.
Certaines images peuvent choquer les âmes sensibles.
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