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Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note ! |
Mené par Phil Lynott,
le groupe irlandais de Dublin comprend aussi Brian Downey à la batterie, avec lequel il a déjà joué dans les BLACK EAGLES, puis ORPHANAGE, THIN LIZZY naitra ensuite de la rencontre du duo avec le guitariste au solide bagage Eric Bell, venu lui de Belfast. Ce premier album du trio, enregistré à Londres en trois jours et demi, offre un recueil de rock groovy (cette basse !) et typiquement seventies, montrant des influences de LED ZEPPELIN dans sa façon de mêler l’énergie rock avec le folk, mais aussi Jimi Hendrix pour les guitares incendiaires ou encore CREAM. Se dégage aussi une profonde originalité grâce au chant atypique, presque soul, déjà déterminant de Lynott qui souffle le chaud et le froid sur la majorité des morceaux, pouvant être aussi félin qu’agressif sans pour autant perdre en beauté vocale (Look what the wind blew in !!). Thin Lizzy, l’album, ne sera pas pour autant un disque totalement mémorable même s’il contient déjà les ingrédients qui feront le succès du groupe plus tard, quand le son sera musclé par l’arrivée du line-up historique. Il reste donc dix titres pour la plupart assez doux et suaves, composés en grande partie par le bassiste-chanteur, montrant parfois des velléités quasi-progressives et d’autres fois des riffs plus portés sur l’attaque (Return of the farmer’s son, Remembering Part 1...). Ce pressage comporte en plus de l’album les quatre titres du EP New day enregistré ensuite en juin 1971. Le début tranquille d’un des plus grands groupe de hard rock de l’univers.
Certaines images peuvent choquer les âmes sensibles.
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