Chroniques CD
12
Avr
2007

Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note !

Les live de SUICIDE ne sont pas tristes,

c’est le moins que l’on puisse dire à l’écoute des six CDs qui remplissent ce joli petit coffret. Et puis un chanteur qui passe son temps à dire, sur un sale ton en sus, au public de fermer sa grande gueule ne peut être un mauvais bougre.

Et surtout qu’il y a de quoi gueuler au micro, en particulier sur les deux premiers CDs où l’on entend un fan mi-hooligan mi-loup (sans Tintin) hurler entre et même pendant les morceaux pour manifester sa joie, on rêverait d’être à côté pour lui écraser un pain sur le moure mais la Dolorean a disparu de devant la maison, on se contentera donc de le maudire à grands coups de noms d’oiseaux car le rendu, genre bootleg, devient agaçant avec cet animal juste à côté du dictaphone de Howard Thompson.

Alan Vega et Martin Rev sont ici au tout début du chemin, sur une tournée qui les confronte au public d’Elvis Costello puis du CLASH. Bon après, aller jusqu’à enregistrer les conversations backstage ne comporte que peu d’intérêt pour qui s’attend à de la musique. Interminable et complètement incongru, par exemple sur le disque 3, forcément enregistré à Paris...

Notons aussi la présence d’un excellent livret épais et plein d’anecdotes sur la tournée sans compter quelques flyers qui laissent sur le fion : SUICIDE + JOY DIVISION devaient vraiment, vraiment valoir le déplacement...

Historique !

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