Chroniques CD
05
Jan
2012

Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note !

Depuis longtemps je me disais qu’une oreille sur ce vieux groupe ne serait pas une mauvaise idée.

Pour tout dire j’attendais beaucoup, beaucoup mieux que cet album où le plaisir est d’être le plus minimaliste et le plus cradoc possible. Ceci ne me convainc pas. Alors si s’inspirer de Baudelaire et jouer avec les concepts est toujours une bonne idée, je n’ai jamais pu encaisser le fait que j’aurais pu jouer moi-même ce que l’on me propose de chroniquer. Bourré qui plus est. Je suis sûrement injuste mais ce zine n’est pas démocratique, seul mon avis compte. On croisera le long des morceaux de multiples réminiscences, entre autres punk destroy et heavy metal mélodique bien que le fond reste crasseux et misanthrope, comme il se doit. Même s’il était malin d’inclure des extraits polémiques d’interviews (putain que c’est loooong !), les pathétiques cris siegheilant provoc’ me collent toujours autant de boutons, même si un morceau comme The Principle and the whip se révèle touchant (ouais) et bien foutu avec ses vocaux féminins et son ambiance à la CRANBERRIES (si si). Cool petit digibook avec livret de photos / bribes de textes empreints de cynisme, j’adore la couverture et ce petit diable en jupons. Mais pas plus. La race de Cain, à l’instar de celle d’Abel, mérite la mort.

Autre humeur, autre chronique : FORGOTTEN WOODS [Nor] Race of Cain (Aeternitas Tenebrarum Music Foundation) 2007

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