Chroniques CD
05
Aoû
1999

Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note !

Alors que l'album précédent 1 évoquaient des influences Seventies

comme la plupart des groupes « grunge » à la même époque, Nevermind voit exploser à la face du monde avec le single multi-platine Smells like teen spirit un cocktail punk / pop absolument imparable, parfois d'une violence terrible (Territorial pissings, Smells like teen spirit, Stay away, Endless nameless...), parfois d'une émotivité rare (Come as you are, Polly, Lithium, Something in the way, In bloom...), la faute à un leader, Kurt Cobain, totalement pertubé et génial à la fois.

Cet album se révèle du coup être un des fossoyeurs du hard / metal qui à part GUNS'N'ROSES, METALLICA et AC/DC paie cher sa faible faculté d'adaptation. Le raz-de-marée pratiquement sans précédent submerge tous et toutes, personne ne restera indifférent à Nevermind, quoique les pipelettes en chef en disent au moment de sa sortie et encore moins après. Seuls les fans du NIRVANA rugueux et heavy seront en deuil mais vu qu'ils n'étaient pas des millions, ça sera comme ça et pas autrement.

La pochette au bébé nageur, le clip de Smells..., et tout un tas d'autres à suivre vont marquer à jamais les apprentis punks, les désespérés, les marchands de jeans troués et de chemises à carreaux ! Nevermind est aussi, si la mémoire veut bien fonctionner, un des premiers disques avec morceau fantôme qui faisait sursauter après vingt minutes de silence, Endless nameless pour vous desservir. Un trio de fous mené par un sacré compositeur, un météore traumatisant et un album excellent même si on préfèrera toujours le génial Bleach ici, désolé les copains mais c'est comme ça, ça sentait moins le Teen spirit stuveux t'as hu ?

1 voir NIRVANA [Usa] "Bleach" (Geffen Recs) 1989 Réédition 1992.

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