Chroniques CD
23
Oct
2006

Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note !

Pour illustrer les forfaits du tueur en série anglais connu sous le nom de « Jack L’éventreur »,

ou plutôt les lettres qu’il a peut-être lui-même envoyées à la presse ou à Scotland Yard en 1888, il fallait forcément se diriger vers le plus sombre possible, et ce piano lugubre, cette voix sépulcrale et tendue par un plaisir sadique « joué » par un excellent Andrew King 1, sans compter les bidouillages hell-ectroniques autour de sa lecture, et ces bruitages de cloches et d’attelages, d’électrophones chargés d’opéra résonnant dans le vide, manque plus que la brume et tout y est.

Difficile avec ce genre d’atmosphère surannée de ne pas penser à des artistes comme LES JOYAUX DE LA PRINCESSE mais LES SENTIERS CONFLICTUELS apportent leur touche et livrent un boulot absolument captivant (il est d’ailleurs fort dommage que depuis plus aucun disque ne soit jamais sorti). Ajoutez à tout cela un emballage splendide (digipak) et vous obtenez avec 1888 un véritable must pour les fans de dark ambient et de musique industrielle.

Bienvenue à Whitechapel pour un voyage sans retour.    

https://myspace.com/lessentiersconflictuels/music/song/medley-of-1888-23571831-23373016

1 dont nous parlâmes jadis, plus particulièrement au sujet de ses peintures, voir Emblematic paintings de Andrew King (Timeless - 2010).

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