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Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note ! |
Voici la parfaite illustration que tradition et modernité
peuvent se rejoindre dans une chouette feu d’artifice tribal et entraînant.
Armé de son kologo, une sorte de guitare à deux cordes bricolée avec une calebasse, KING AYISOBA présente avec cet excellent album un recueil de neuf titres où affleurent touches hip-hop et électro mais aussi des racines qui sont le squelette immuable du répertoire. Peut-être que cet alliage est le secret du grand succès que le musicien rencontre dans son pays, en attendant de conquérir le monde ?
Il y a fort à parier que les mélomanes ouverts de partout ailleurs trouveront avec 1000 can die un plaisir d’écoute maximum, d’autant qu’il déroule une jolie liste d’invités dont Arnold de Boer (THE EX) ou encore Lee « Scratch » Perry. Ici, crac c’est fait, on est sous le charme. Dans ce digifile très soigné on trouvera aussi un livret (contenant de magnifiques photos) qui, déplié, devient un beau petit poster sur son verso.
Certaines images peuvent choquer les âmes sensibles.
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