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Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note ! |
On est passé complètement à côté du EP éponyme de 2015,
mais voici le premier album des parisiens de KERA qui présente au public un changement de line-up (nouveau chanteur, nouveau bassiste) et neuf - parfois très longs - titres de metal progressif aux fréquents accents metalcore (on cherche encore le death, le chant et quelques rythmes rapides ne suffisent pas à évoquer correctement la mort et la destruction, pardon hein) clairement influencé par la vague saccadée de MESHUGGAH et ses nombreux descendants djentys comme tout, et parfois aussi les glorieux compatriotes de GOJIRA.
Cet album-concept bâti autour de « la persistence des chocs émotionnels » a tout de même de la gueule et démontre chez les musiciens un niveau particulièrement élevé, et si on a toujours autant horreur du chant clair côtoyant les beuglements typiques, on comprend que son inclusion est nécessaire au propos des textes plutôt chiadés de cet album. Veuillez noter pour finir un superbe boulot d’illustration qui ne dépareillerait pas dans une collection de rock progressif traditionnel, félicitations à Édouard Noisette.
Certaines images peuvent choquer les âmes sensibles.
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