Chroniques CD
22
Nov
2013

Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note !

[Publié à l’origine sur Dead Fucking Church M’Aaagh # X]

Avec son nom rigolo qui aurait pu être tiré d'un texte de MANOWAR et son horrible pochette aux chevaliers tout moisis, on pouvait s'attendre à ce que le groupe, allemand qui plus est, donne dans le heavy metal à tendance épique avec parties speed jouissives et gros choeurs en béton armé.

Raté, c'est plus vers le heavy américain et ses chanteurs « virtuoses » (lire « qui chantent souvent comme ils veulent et un peu n'importe quand ») que RITUAL STEEL se dirige tant bien que mal. Mais si on aurait pu en rire sur un EP, ici c'est plus de soixante-dix minutes franchement lourdingues que l'on doit se coltiner. On invite donc les curieux à aller jeter une feuille sur ces compositions qui auraient pu, parce qu'elles sonnent autrement (oui, on en rêve des fois), donner quelque chose de plus intéressant que ce recueil mollasson et monotone, sans parler d'un son particulièrement étouffé.

Et puis tant qu'à y être pour être sûr, si on ne plaît pas, d'énerver un peu plus l'auditoire, on ouvre l'album avec un morceau qui lambine pendant plus de neuf minutes et on conclut avec un autre de plus de vingt-trois… Tout ça a été écrit par le batteur, voilà qui ne va pas arranger leur injuste réputation brinquebalante quant à leurs dons de compositeurs… Mais comment ces bonhommes ont-ils donc pu dégoter du split avec REVEREND BIZARRE ou METAL INQUISITOR (celui-là a d'ailleurs une des pochettes les plus affreuses de toute l'histoire du metal au passage), cela restera un mystère à moins que la surdité guette le malheureux auteur de ces chroniques. Voilà, bon, en tout cas c'est vous qui voyez, bon courage, on vous le laisse sans regrets.

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