Chroniques CD
20
Mai
1999

Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note !

Avec l’introductif hard boogie Tie your mother down,

on s’attendait - encore - à manger une grosse claque de la part de QUEEN 1, ce ne sera pourtant pas le cas. Si ce disque semble - d’abord avec son titre encore emprunté aux Marx Brothers, puis visuellement - vouloir passer pour le faux jumeau de son excellent prédécesseur A Night at the Opera, le groupe s’embourbe très rapidement dans la guimauve en oubliant complètement sa faculté à faire secouer les tronches tout en laissant imaginer une véritable opéra rock permanent.

Le mélancolique You take my breath away n’est finalement qu’une pièce pour voix et piano (No Synths! est encore précisé au passage…), Long away ne passe jamais la seconde entre pop et rock, The Millionaire waltz suinte la comédie musicale jusqu’à un sursaut étonnant en son milieu qui ne sauvera pas les meubles, You and I redresse un peu la barre niveau guitare avant le tube Somebody to love marqué par une voix extraterrestre, des chœurs impressionnants et une mélodie imparable, White man ne fait pas retomber la pression avec sa grosse guitare et un feeling à la Come together / Helter skelter des BEATLES façon heavy, Good old-fashioned lover boy embarquera tout le monde avec un rythme communicatif, le lancinant Drowse, chanté par Roger Taylor n’est pas vraiment très entraînant et Teo Torriatte (Let us cling together) ferme tristement la marche tout en arborant, surprise, deux couplets en japonais .

Mi-figue mi-raisin malgré un talent de composition hors-norme, A day at the races est malgré de bons côtés une vraie déception.

1 qui a sorti une sacrée série d'albums avant celui-ci, voir : QUEEN [Uk] S/t (EMI Recs) 1973 Réédition 1992, QUEEN [Uk] II (EMI Recs) 1974 Réédition 1992, QUEEN [Uk] Sheer heart attack (EMI) 1974 Réédition 1993 et QUEEN [Uk] A Night at the Opera (Emi Recs Ltd.) 1975 Réédition 1987

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