Chroniques CD
17
Oct
2019

Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note !

Tu la sens lourde et humide la grisaille quand cette nuit tu rentres chez toi,

la lourdeur des excès rendant les semelles entre glissantes et collantes, phénomène bizarre qui n’aide pas à la stabilité. Le genre de trucs qu’on ne parvient jamais vraiment à décrire à quelqu’un de l’extérieur, à l’Autre. L’Enfer ? Nan, juste un autre véhicule pleins phares de passage sur l’autoroute de la vie, pavée de temps perdu en fuite en avant, puisqu’au fond la route-tapis roule en même temps que toi, t’entraîne subtilement, inexorablement vers le mur.

La parenthèse d’un disque à la « dansance » feutrée, entre club électro des années 90 et le rétrofuturisme d’un genre fantôme à la post-punk / goth. Une chose donnant autant envie d’onduler, serré(e) très fort contre un(e) autre humanoïde au corps chaud et au cœur froid, que de s’enfoncer dans un fauteuil propice à l’observation béate d’un plafond toujours plus près de la tête.

Onirisme général aidant, on ne se cognera pas tout de suite au verre du bocal, on se contentera de la berceuse et d’un glissement vers un Wonderland très personnel, très privé, vaut mieux pas qu'tu voies.

Chacun le sien, just push Play.

https://tempers.bandcamp.com/album/private-life

 

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