Chroniques CD
22
Juil
1999

Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note !

Disparu corps et âme en 1976 1, DEEP PURPLE (avec le line-up période Mark II) est de retour parmi les vivants en 1984

et, passées les premières frayeurs liées aux sonorités quelque peu synthétiques du clavier, sonne même pas mal du tout pour ce milieu d’années 80 où le hard classique n’est plus vraiment en odeur de sainteté, des hordes bien plus extrêmes s’étant déjà frayé un chemin vers les boîtes aux lettres des tape-traders. Du coup, LED ZEP disparu quatre ans plutôt, BLACK SABBATH tombant de Charybde en Scylla, UFO fraichement séparé, STATUS QUO en passe de l’être, QUEEN plus trop dans les terres hard, DEEP PURPLE reste le seul des vieux titans anglais à revenir en course vers le succès.

Ce qu’il n’est pas loin de faire avec des morceaux de la trempe des costauds mais mélodiques Knocking at your back door, Hungry daze, Nobody’s home, Under the gun, et non, on n’oublie pas le morceau-titre (le Kashmir de PURPLE ?), formidable, où tout le groupe se montre en forme, mais apaisé à la fois : Ian Gillan (après un passage chez…BLACK SABBATH !) ou la puissance par la sobriété, Jon Lord et Ritchie Blackmore (R. I. P. RAINBOW…) techniquement irréprochables sans chercher à en mettre partout, Roger Glover et Ian Paice ou l’une des meilleures rythmiques del mundo, on est juste content de retrouver ces vieux briscards ensemble même si on ne tient pas là le meilleur disque du groupe mais simplement un boulot plus qu’honorable à l’identité aisément reconnaissable et au savoir-faire irréprochable. Sans oublier le son heavy comme un tronc massif du Vermont (capitale Montpelier).

Cette réédition de 1999 se distingue par un remastering mais aussi par un intérieur de livret scanné par un bigleu de première tant les photos sont pourries et douloureuses à voir. Heureusement, on est après tout là pour la musique. Ouais bon, enfin, le loooong instrumental Son of Alerik (face B du single Perfect strangers) ajouté en fin de disque, en plus du bonus CD d’origine Not responsible (face B du single Knocking at your back door), n’était pas forcément indispensable, nonobstant la créativité du bougon Blackmore et tout le respect que blablabla.

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