Chroniques cassettes
14
Avr
1999

Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note !

Ah, on ne se lasse pas des curiosités made in Arabie Saoudite,

on avait par exemple déjà parlé du cas de QUEEN 1, voilà John Mayall à suivre avec cette cassette au design minimaliste renfermant un excellent live enregistré à Boston et New York en death-embre 1971.

À défaut du « jazz » qui est promis par le titre, c’est plutôt vers le groove funk que le blues immémorial d’un spécialiste du genre va frayer. C’est vrai que la technique est volontairement tournée vers la démonstration quand les solos fusent, mais le feeling, immense, de cette formation à la joie palpable de jouer ensemble transforme une pseudo-confrontation stylistique en un vraie messe du plaisir.

Écoutez donc la trompette de Blue Mitchell faire petit à petit son apparition lors du pur blues Country road qui ouvre la session, l’enchevêtrement guitare (Freddy Robinson en lead) / harmonica qui met son grain de sel avant que la rythmique (le bassiste Larry Taylor, passé par les MONKEES et CANNED HEAT, et le batteur Ron Selico) ne sonne la fin. C’est le sax de Clifford Solomon (vétéran jazz depuis la fin des années 40) qui fait la loi sur Mess around, un court tube remuant, mais pas autant que le speed Good time boogie, marathon de plus de huit minutes qui voit la formation partir dans tous les sens, l’ouïe surtout, of course.

Sept titres captés dans le feu de l’action pour les fanas de blues, ça ne fait jamais de mal, en particulier ces petites touches overgroovy typiquement blaxploitation ici et là (Dry throat, Exercise in C major for harmonica, bass and shufflers…) félines et chaloupées.

1 voir QUEEN [Uk] Jazz (747 Pop BOOTLEG - 1978 Réédition 198?) ou QUEEN [Uk] The Game (747 Pop BOOTLEG) 1980 Réédition 198?

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