Chroniques vinyles
12
Mai
1999

Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note !

Le frappadingue Stanley Kubrick a comme d’habitude fait vivre un enfer à chaque être vivant pendant le tournage de Barry Lyndon,

ce que l’on sait moins, c’est que le monsieur a été aussi casse-noix pour la musique qu’il l’a été pour les costumes ou l’éclairage (rappelons-le, réalisé...à la bougie !). Kubrick a donc cherché des compositions strictement contemporaines à l’histoire du film, basé sur un roman de Thackeray daté de 1844. Seule anicroche à la règle, la présence duTrio pour piano et cordes N°2 de Schubert postérieur de quelques années de l’époque du récit mais correspondant au besoin d’émotion musicale du réalisateur qu’il trouve moins grande sur les autres morceaux. Cette fameuse bande originale se compose pour moitié de traditionnels irlandais (ohhh que non, Women of Ireland n’a pas seulement servi que pour des pubs...) mais aussi angliches et teutons qui ne manqueront pas de provoquer gigues endiablées et tournées de binouze, quoique certains enivreront par leur douce mélancolie... Pour le reste, retrouvons la grandiloquence des HandelMozartSchubert et Bach, discrètement accompagnés par les maîtres italiens, un poil plus guillerets, Paisiello et Vivaldi. Un disque somme toute très pratique dans un but pédagogique puisqu’il rassemble des titres incontournables sans pour autant deutschgrammophoner à outrance et devenir chiants comme c’est le cas dans des anthologies de bas étage et les mêle avec un patrimoine grand-breton en fait bien méconnu quand on y réfléchit deux minutes. Un disque à player loud pour un effet maximum !

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