Chroniques vinyles
15
Aoû
1999

Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note !

Dans l’esprit de leurs compatriotes de SAXON qui ont tourné à leur débuts sous le nom de SON OF A BITCHMOTÖRHEAD devaient à l’origine s’appeler BASTARDS,

ce qui n’aurait pas manqué de réjouir les bigots et les amateurs, transis comme ça ne se fait plus, de William Shakespeare. Cet album, sorti à l’origine en 1993, juste un an après le décrié March ör die, démarre sur les chapeaux de roue, preuve que les vieux ont encore la foi, avec une terrifiante suite de bourre-pif : On your feet or on your kneesBurner et sa double bombe atomique, l’entraînant Death or Glory, le vicieux I am the sword... Et puis d’un coup le soufflé retombe avec un Born to raise Hell pépère, l’affreux Don’t let Daddy kiss me prend la suite et Lemmy se met à chevroter comme une grand-mère à l’église, là c’en est trop. La Face B vite, au moins, même très classique, mieux vaut un Bad woman que tout ça, et même que Liar fait un peu monter la température avec un côté cruel dans la voix du couplet qui fait toujours plaisir. Le perché Lost in the ozone porte par contre bien son nom, on aurait quand même pu faire sans voler au sein des nuages roses les mecs, et puis I’m your man ne captive pas non plus avec ce côté rock US qui se dandine. We bring the shake a beau avoir un refrain qui pète, heureusement que Mikkey Dee est là, comme d’habitude, pour tabasser sec et faire oublier qu’on n’est pas super à la fête, le plan-plan Devils ne réconciliera pas avec un album moyen malgré une ouverture de quatre titres fulgurants, un EP aurait suffi. Qui aime bien châtie bien, blablabla... 1000 copies numérotées.

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